Les inhibiteurs de la pompe à protons chez la personne âgée : évaluation de la prescription en milieu hospitalier / Bras Laurence ; sous la direction de Valérie Sautou

Date :

Editeur / Publisher : [S.l.] : [s.n.] , 2012

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Inhibiteurs de la pompe à protons -- Prescription médicale -- Évaluation

Personnes âgées

Hôpitaux

Sautou, Valérie (Directeur de thèse / thesis advisor)

Université de Clermont I (Clermont-Ferrand ; 1976-2016) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Résumé / Abstract : Les inhibiteurs de la pompe à protons sont de puissants antisécrétoires gastriques particulièrement efficaces dans le traitement ou la prévention de la maladie ulcéreuse et le traitement du RGO. Ils apparaissent comme trop souvent prescrits et occasionnent un coût important pour l'assurance maladie. Mais cette surconsommation en particulier en population âgée possède des retentissements en termes de morbidité. Les effets indésirables des IPP ont été réévalués, ils sont responsables d'ostéoporose et fracture de hanche, infections digestives et pneumopathies, troubles confusionnels. Leur mésusage tient dans la méconnaissance des indications, le non-respect des posologies et des durées de prescriptions. Pour évaluer la situation en milieu hospitalier, nous avons analysé des dossiers de patients vus en consultation par l'Unité Mobile de Gériatrie du CHU de Clermont-Ferrand. Le but est d'évaluer la prescription des IPP chez les personnes âgées hospitalisées. Nous avons vérifié si le traitement est justifié au regard des indications, si la posologie est adaptée. Nous avons constaté que plus d'un quart des sujets âgés hospitalisés sont sous IPP, le traitement pouvant avoir été initié en ambulatoire ou par le service d'hospitalisation. De plus, le recensement de l'ensemble des thérapeutiques administrées, nous a permis de constater que la population âgée est largement "polymédiquée". L'UMG propose ainsi de simplifier les traitements et notamment souvent de supprimer l'IPP. La prescription semble inappropriée pour au moins 40% des patients : indications, posologie mais aussi durée prolongée du traitement antisécrétoire