Caractéristiques des venues non programmées aux urgences gynécologiques et obstétricales du Centre Hospitalier Universitaire de Grenoble : étude rétrospective sur les semaines 13 et 38 de l’année 2011 / Marianne Marco ; sous la dir. d'Elodie Sellier

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Hôpitaux -- Services de gynécologie et maternité -- France -- Grenoble (Isère)

Urgences en obstétrique -- France -- Grenoble (Isère)

Classification Dewey : 618

Sellier, Elodie (1979-....) (Encadrant académique / degree committee member)

Université Joseph Fourier (Grenoble ; 1971-2015) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Résumé / Abstract : Objectif : Décrire les venues non programmées du service d’accueil des urgences gynécologiques et obstétricales de l’hôpital couple enfant de Grenoble. Matériel et méthode : Etude épidémiologique descriptive rétrospective sur les semaines 13 et 38 de l’année 2011 incluant 285 venues non programmées. Résultats : Les patientes étaient en majorité des primipares (Intervalle Inter Quartile (IIQ) 0-2) avec un âge médian de 29 ans (IIQ : 24-34) qui venaient de leur propre initiative dans 81,8% des cas et attendaient en médiane 34 minutes (IIQ : 17-64). Les venues gynécologiques concernaient 103 patientes, leurs principaux motifs de consultation étaient les métrorragies (35%) et les douleurs abdomino-pelviennes (28,2%). Elles venaient majoritairement pendant des horaires ouvrables. Les venues obstétricales concernaient 182 patientes. Elles consultaient principalement pour des symptômes liés au travail et à l’accouchement (46,7%) et de rupture des membranes (17,6%). Elles venaient autant pendant les horaires ouvrables que pendant les horaires de garde. Elles nécessitaient une fois sur deux d’un avis de l’interne ou du médecin de garde. L’hospitalisation représentait 30,1% des issues globales. Les retours à domicile étaient de 63,1% à la suite desquels 14,2% des patientes étaient convoquées et 18,2% se voyaient orientées vers un professionnel de santé. Conclusion : Deux tiers des patientes consultaient pour des pathologies dites « mineures » ne relevant pas de l’urgence. Cibler la situation socio-économique des usagers permettrait de donner une meilleure information aux patientes sur l’usage du service d’urgence et les autres intervenants disponibles.