Utilisation de l’index de masse corporelle par le médecin généraliste dans le suivi des patients atteints de broncho-pneumopathie chronique obstructive : enquête auprès des médecins généralistes du bassin annécien / Nadège Magnani ; sous la direction de Chantal Decroisette

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Bronchopneumopathies obstructives

Dénutrition -- Prévention

Indice de masse corporelle

Médecins généralistes -- France -- Annecy (Haute-Savoie) -- Enquêtes

Classification Dewey : 610

Decroisette, Chantal (1975-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Pison, Christophe (1955-.... ; auteur en médecine) (Président du jury de soutenance / praeses)

Université Joseph Fourier (Grenoble ; 1971-2015) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Résumé / Abstract : « Manger mieux, bouger plus », deux principes simples qui néanmoins font partis des piliers de la réhabilitation respiratoire chez le patient BPCO. La dénutrition est un facteur de mauvais pronostic dans la BPCO. Intervenir dès les premiers stades permet d’améliorer la qualité de vie des patients et l’évolution de la maladie. Le médecin généraliste, interlocuteur privilégié au plus près du domicile des patients, peut jouer un rôle clef dans le dépistage, la prévention et la prise en charge de la dénutrition chez ces patients. Dans ce contexte, une étude à partir de questionnaires auprès de 215 généralistes du bassin annécien a permis d’évaluer si l’IMC et l’état nutritionnel des patients atteints de BPCO sont des items utilisés et surveillés en pratique courante. Bien que simple et reproductible, le calcul de l’IMC n’est pas réalisé de façon systématique. Par ailleurs face à une obésité, tous les médecins reconnaissent prodiguer des conseils alimentaires ou proposer un suivi diététique alors que seulement la moitié agit face à un patient dénutri. Méconnaissance ou manque de formation sont peut être à l’origine de ce constat. Dans un second temps, nous avons tenté de dresser un profil des patients BPCO du bassin annécien. Ces derniers, eux aussi, semblent peu préoccupés par leur état nutritionnel. Moins de la moitié pratiquent une activité physique régulière et la plupart refusent un suivi spécifique. Sensibiliser et éduquer les patients, former ou reformer les médecins, développer les moyens techniques et humains permettant de placer la réhabilitation pulmonaire au centre de la prise en charge de la BPCO, semblent des points essentiels.