Prise en charge du diabète gestationnel à la Réunion : suivi de 518 grossesses compliquées de diabète gestationnel au CHR Groupe Hospitalier Sud Réunion entre mai 2009 et mai 2011 / Pierre Martin ; sous la direction de Nathalie Le Moullec

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Diabète gestationnel -- Thérapeutique -- La Réunion (France ; île)

Diabète gestationnel -- Dépistage -- La Réunion (France ; île)

Classification Dewey : 610

Le Moullec, Nathalie (1961-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Chabre, Olivier (1960-.... ; endocrinologue-diabétologue) (Président du jury de soutenance / praeses)

Université Joseph Fourier (Grenoble ; 1971-2015) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Résumé / Abstract : La prévalence du diabète gestationnel concernerait entre 6 et 7% des grossesses du Sud de l’île contre environ 4% en métropole. Il s’agit d’un problème majeur à la Réunion auquel les praticiens se trouvent confrontés très souvent. Cette étude rétrospective unicentrique de 518 femmes atteintes de diabète gestationnel dans le Sud de la Réunion est allée au-delà des études antérieures en prenant en compte notamment la prise en charge diabétologique. Près de 20% des femmes atteintes de diabète gestationnel n’ont aucun facteur de risque de diabète gestationnel, ce qui conforte la nécessité d’un dépistage systématique à la Réunion. La stratégie diagnostique apparait globalement bien respectée par le corps médical. Le traitement du diabète gestationnel est relativement intensif avec plus de 48% de patientes insulino-traitées. La qualité du suivi est également satisfaisante. Nos mères diabétiques présentent davantage de pathologies hypertensives mais pas plus de complications hypertensives à type de pré éclampsie. L’accouchement survient plus souvent après déclenchement et par césarienne, mais le taux de macrosomes n’apparait pas plus élevé. Les nouveau-nés de mère avec diabète gestationnel sont cependant en moyenne plus gros, avec un taux de LGA plus important et un taux de RCIU plus élevé. Les nouveau-nés ne présentent pas plus de malformations congénitales, mais ont plus de complications périnatales. Le diabète gestationnel doit s’intégrer dans une politique de santé de prévention sur le court et le long terme tant pour la mère que pour son nouveau-né. D’où la nécessité d’une collaboration active entre les acteurs de la santé, coordonnée par le médecin généraliste.