Intérêt de la sérologie préalable à la vaccination contre l’hépatite A chez le voyageur international dont on ne connaît pas le profil sérologique, en consultation de médecine générale / Frédéric Renault ; sous la direction de Jean Wolga

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Diagnostic immunologique

Hépatite A -- Vaccination

Médecine générale

Voyages -- Aspect sanitaire

Vaccin antihépatite A -- Effets secondaires

Hydroxyde d'aluminium

Classification Dewey : 610

Wolga, Jean Igor (1948-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Wolga, Jean Igor (1948-....) (Président du jury de soutenance / praeses)

Université Joseph Fourier (Grenoble ; 1971-2015) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Résumé / Abstract : En 2009, le Haut Conseil de Santé Publique recommande de vacciner le voyageur contre l’hépatite A avant un séjour à risque de contagion si son statut sérologique est inconnu (1). En se référant aux quelques données épidémiologiques nationales disponibles antérieures à 2000, le Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire préconise la sérologie prévaccinale chez les personnes répondant à un des critères suivants : antécédents d’ictère, naissance avant 1945, séjour de plus d’un an dans un pays de forte endémicité (2). Le vaccin peut être fait d’emblée chez les autres patients. En reprenant la littérature, et dans l’attente des résultats de l’enquête séro-épidémiologique lancée en 2009 (1), je préconise d’étendre la sérologie prévaccinale aux personnes nées avant 1970 , à celles ayant des antécédents de séjour en milieu carcéral , aux personnes qui sont nées dans une famille où au moins l’un des parents est originaire d’un pays de forte endémicité ou lorsqu’il y a des antécédents familiaux de maladie orpheline neuromusculaire ou neuro dégénérative ; et aussi à la population homosexuelle masculine ainsi qu’aux professionnels au contact des eaux usagées. Le coût global pour l’assurance maladie serait positif. Les patients n’achèteraient pas un vaccin inutile, ne s’exposeraient pas au risque potentiel lié à l’adjuvant hydroxyde d’aluminium présent en grande quantité dans les vaccins (31). Enfin, une étude de terrain sur la pratique des médecins généralistes, qui demanderait à être réalisée à plus grande échelle, incite à une meilleure diffusion des recommandations de l’utilité de la sérologie prévaccinale auprès de ces professionnels de santé.