L'érotisme féminin à Rome, dans le Latium et en Campanie, sous les Julio-Claudiens et les Flaviens : recherches d'histoire sociale / Virginie Girod ; sous la direction de Yann Le Bohec et de Gilles Sauron

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Femmes -- Rome -- Antiquité

Érotisme -- Rome -- Antiquité

Sexualité féminine -- Rome -- Antiquité

Le Bohec, Yann (1943-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Sauron, Gilles (1950-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Amandry, Michel (1949-....) (Président du jury de soutenance / praeses)

Gourevitch, Danielle (1941-2021) (Membre du jury / opponent)

Moreau, Philippe (1949-.... ; latiniste) (Membre du jury / opponent)

Université Paris-Sorbonne (1970-2017) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

École doctorale Mondes anciens et médiévaux (Paris ; 2000-....) (Ecole doctorale associée à la thèse / doctoral school)

Orient et Méditerranée (Ivry-sur-Seine, Val de Marne ; 2006-....) (Laboratoire associé à la thèse / thesis associated laboratory)

Relation : Les femmes et le sexe dans la Rome antique / Virginie Girod / Paris : Tallandier , DL 2013

Relation : Les femmes et le sexe dans la Rome antique / Virginie Girod / Paris : Éditions Tallandier , DL 2017

Résumé / Abstract : Le fonctionnement de la société romaine reposait en partie sur la distinction de genre et de groupe social. Cela était particulièrement prégnant dans le domaine de l’érotisme. Au-dessus de tous les groupes sociaux se situait celui des hommes libres dont le rôle sexuel était celui de dominant-pénétrant. De fait, l’érotisme à la romaine peut être défini comme étant phallocentrique. Par opposition, toutes les autres catégories de personnes formaient le groupe des dominés-pénétrés. Néanmoins, le degré de soumission de chacun était déterminé par sa position sur l’échelle sociale. Les matrones avaient accès à un érotisme restreint qui se voulait procréatif. Les autres femmes, dans une certaine mesure, pouvaient être utilisées par les hommes de qui elles dépendaient comme des instruments de plaisir. Ainsi, la prostitution a toujours eu un rôle important à Rome. Bien qu’infâmes, les prostituées avaient pour mission d’assouvir les besoins charnels des hommes et pratiquaient une sexualité récréative plutôt décomplexée. Toutes les pratiques sexuelles n’étaient cependant pas admises et si, contrairement aux chastes matrones, les prostituées pouvaient s’autoriser des formes de sexualité non fécondantes, les pratiques jugées perverses (scopophilie, exhibitionnisme, agalmatophilie, etc…) étaient, selon la morale, à bannir de tous les lits.

Résumé / Abstract : The functioning of the Roman society was based partially on the distinction of genre and social group. It was particularly strong in the eroticism. Over all the social groups was situated that of the free men whose sexual role was the one of dominating - penetrating. Actually, the Roman type eroticism can be defined as being phallocentric. By opposition, all other categories of persons formed the group of dominated penetrated. Nevertheless, the degree of submission of each was determined by its position on the social scale. The stout women had access to an eroticism restricts who was procreative. Other women, to a certain extent, could be used by the men as instruments of pleasure. So, the prostitution always had an important role in Rome. The prostitutes had an important mission. But, all the sexual practices were not allowed and if, contrary of the matronae, the prostitutes could adduce forms of sexuality for not being pregnant, the practices considered perverse (scopophilia, exhibitionism, agalmatophilia, etc.) were banished, according to the morality, of all the beds.