État des lieux des connaissances sur la reproduction et la contraception, des lycéens du lycée de Passy (74), et comparaison selon l'orientation et le niveau scolaire / Céline Déculty et Stéphanie Bernard ; sous la direction de Jean-Emmanuel Boivin

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Élèves du secondaire -- France -- Passy (Haute-Savoie) -- Enquêtes

Éducation sexuelle des adolescents -- Évaluation

Contraception

Avortement

Classification Dewey : 610

Boivin, Jean-Emmanuel (1968-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Pons, Jean-Claude (1953-....) (Président du jury de soutenance / praeses)

Université Joseph Fourier (Grenoble ; 1971-2015) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Résumé / Abstract : En matière de contraception, la situation de la France est qualifiée de paradoxale. Malgré une diffusion et une utilisation des moyens contraceptifs qui augmentent, le nombre d’IVG chez les adolescentes reste stable. Les actions menées par l’Etat ne semblent pas avoir les résultats escomptés. Pourtant l’Education Nationale et les scientifiques s’entendent pour dire que la prévention passe avant tout par l’éducation. Nous avons évalué l’état des connaissances sur la reproduction et la contraception de lycéens en fonction de l’orientation et du niveau scolaire. Enquête réalisée du 8 au 11/02/11 auprès de 345 lycéens, basée sur un questionnaire, portant sur les connaissances des lycéens sur la reproduction et la contraception, ainsi que des données personnelles et de biographies sexuelle et contraceptive. Le taux de réponses justes sur la reproduction n’est en moyenne que de 50,2 %. Des représentations erronées sur la pilule persistent aussi chez les lycéens. Nous notons une amélioration des acquisitions avec le niveau scolaire. L’orientation n’affecte pas leur niveau de connaissance sur le risque grossesse ni sur la contraception, mais celui sur le cycle menstruel avec des lacunes, significativement plus importantes pour les techniques. 20,6 % des lycéens avaient eu recours à la contraception d’urgence dont 83,9 % utilisaient une contraception régulière. Notre étude nous a permis de mettre en évidence les lacunes des lycéens malgré les divers moyens d’information mis à leur disposition. En plus d’une (in)formation sur l’éducation sexuelle, ne devrait-on donc pas replacer le médecin traitant au centre de cette problématique, qui reste étonnamment absent du discours des lycéens ?