Traitement du cancer localisé de la prostate par curiethérapie à l’iode 125 : à propos de 200 patients traités de juillet 2001 à janvier 2011 au CHU de Grenoble / Camille Verry ; sous la direction de Michel Bolla

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Prostate -- Cancer -- Radiothérapie -- France -- Grenoble (Isère)

Curiethérapie -- Évaluation

Iode -- Isotopes

Dosimétrie

Toxicologie

Tumeurs de la prostate -- Dissertation universitaire

Curiethérapie -- Dissertation universitaire

Classification Dewey : 610

Bolla, Michel (1944-.... ; professeur de médecine) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Université Joseph Fourier (Grenoble ; 1971-2015) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Résumé / Abstract : Objectif de l’étude : Rapporter les résultats cliniques et dosimétriques du CHU de Grenoble concernant la curiethérapie par implants permanents de grains d’iode 125 des cancers de la prostate de bon pronostic ou de pronostic intermédiaire. Matériel et méthodes : Étude prospective de juillet 2001 à janvier 2011 incluant 200 patients éligibles pour une curiethérapie en temps réel par grains libres d’iode 125. L’âge moyen est de 67 ans [51-80] avec un score moyen IPSS à 6 ± 5 et un volume prostatique médian de 37 ± 12 cc. La toxicité aiguë a été évaluée selon l’échelle CTC AE v 2.0 et la toxicité tardive selon l’échelle EORTC/RTOG. La survie sans récidive biochimique a été définie selon les critères de Phoenix (nadir + 2 ng/ml). Le suivi médian est de 53 mois [5-119]. Résultats : La survie sans récidive biochimique à 5 ans est de 94,4 %. La D90 et la V100 le jour de l’implantation sont respectivement de 173 Gy et 95% puis à J30 de 158 Gy et 87% (p< 0.01). Les patients ayant une D90 à J30 > 145 Gy, entre 130 et 145 Gy et < à 130 Gy ont une survie sans récidive biochimique à 5 ans de 99 %, 88 % et 75 % (p< 0.01). La toxicité aiguë est essentiellement urinaire avec 21 % de grade 2 et 4 % de grade 3, le plus souvent réversible avec retour à la normale du score IPSS à 12 mois. La toxicité tardive urinaire est rare : 7 % de grade 2 et 2 % de grade 3. Aucune corrélation n’est retrouvée entre la dose délivrée aux organes à risques et la survenue d’une toxicité. Conclusion : Notre étude confirme les excellents résultats carcinologiques de la curiethérapie par iode 125 dans les cancers localisés de la prostate avec une toxicité acceptable.