La loi du 22 avril 2005 sur les droits des malades et la fin de vie : connaissances des médecins généralistes, implications pour leurs pratiques et modes d’information / Caroline Bolze ; sous la direction de Guillemette Laval

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Soins palliatifs -- Droit -- France

Malades en phase terminale -- Droits -- France

Médecins généralistes -- Formation -- France

Médecins généralistes -- France -- Isère (France) -- Enquêtes

Classification Dewey : 610

Laval, Guillemette (1956-.... ; médecin) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Lebeau, Jacques (1946-.... ; chirurgien) (Président du jury de soutenance / praeses)

Université Joseph Fourier (Grenoble ; 1971-2015) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : La loi du 22 avril 2005 sur les droits des malades et la fin de vie : connaissances des médecins généralistes, implications pour leurs pratiques et modes d’information / Caroline Bolze ; sous la direction de Guillemette Laval / , 2009

Résumé / Abstract : La loi du 22 avril 2005, dite « loi Leonetti », est une loi primordiale pour l’avancée des droits des malades et la prise en charge des patients en fin de vie. Malgré son importance, elle semble être peu connue du public et des professionnels. Le but de cette étude est d’évaluer par questionnaire la connaissance de cette loi des médecins généralistes de l’Isère ainsi que le mode de communication qu’ils expriment comme adapté pour les former. L’analyse du contenu des 581 réponses sur les 1050 questionnaires envoyés (soit 55,3%) confirme le manque de connaissance de la loi. Le niveau des connaissances évalué de manière subjective par auto appréciation est faible (médiane 2/10). 23% des généralistes ayant répondu n’ont jamais entendu parler de cette loi. Paradoxalement, l’évaluation objective des connaissances montre des résultats généraux plutôt positifs (56,3% d’erreur au maximum pour une des questions posées). Les erreurs portent cependant sur des points importants : traçabilité des décisions, personne de confiance, valeur des directives anticipées, et dans une moindre mesure, pratiques collégiales. Pour se former, les médecins sont en attente d’une campagne d’information grand public, associée à la Formation Médicale Continue, aux journaux médicaux et à la distribution de documents écrits. Cette information écrite doit être relayée rapidement par oral, à travers des contacts directs avec le personnel qualifié. Si notre étude confirme la méconnaissance des généralistes vis-à-vis de cette loi, notons cependant qu’ils en respectent souvent certains principes sans le savoir. Une formation s’impose pour clarifier les termes et les modalités d’application.