Écologie microbienne urogénitale chez des patientes présentant une rupture prématurée des membranes avant terme : à propos de 35 cas / Camille Véran ; [sous la direction de Fabrice Sergent]

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Rupture prématurée des membranes -- France -- Grenoble (Isère)

Femmes enceintes -- Appareil uro-génital

Écologie microbienne

Antibiothérapie

Résistance aux antibiotiques

Infections -- Chez le nouveau-né -- Prévention

Escherichia coli

Ureaplasma urealyticum

Classification Dewey : 610

Sergent, Fabrice (19..-.... ; gynécologue) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Pons, Jean-Claude (1953-....) (Président du jury de soutenance / praeses)

Université Joseph Fourier (Grenoble ; 1971-2015) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : Écologie microbienne urogénitale chez des patientes présentant une rupture prématurée des membranes avant terme : à propos de 35 cas / Camille Véran ; [sous la direction de Fabrice Sergent] / , 2010

Résumé / Abstract : Le choix de l’antibiothérapie lors d’une rupture prématurée des membranes avant terme répond à des recommandations hétérogènes. Nous avons souhaité étudier l’écologie microbienne initiale et en phase de latence du tractus uro génital, et évaluer la sensibilité des germes à une antibiothérapie probabiliste courante. Nous avons pour cela exploité rétrospectivement 35 dossiers de patientes hospitalisées pour RPMAT à la maternité du CHU de Grenoble. Après avoir identifié la nature de la flore bactérienne présente sur différents prélèvements effectués chez ces patientes, nous nous sommes en particulier attachés à la sensibilité des germes à l’amoxiciline et à l’erythromycine. Nous avons relevé les cas de chorioamniotite histologique et d’infections materno-fœtales. Les principaux germes mis en évidence lors des prélèvements vaginaux et urinaires initiaux étaient l’E. Coli, le streptocoque B et l’uréaplasma. Le taux de résistance initial des patientes atteignait 47% pour une association amoxicilline et érythromcycine. Une forte proportion d’Escherichia coli était mise en évidence lors de contrôles en phase de latence. Ce même germe, résistant dans 2 cas sur 3 à l’amoxicilline, était responsable de toutes les infections materno-fœtales. Les résultats de cette étude interpellent et soulignent l’intérêt qu’il y aurait à cibler plus spécifiquement l’Escherichia coli lors du choix d’une antibiothérapie anténatale, afin de réduire la fréquence des infections materno-fœtales. Une étude prospective sur une plus large population est nécessaire pour valider ces premières observations.