Prévalence des infections uro-génitales à Chlamydia trachomatis en cabinet de médecine générale et acceptabilité/faisabilité d'un programme de dépistage / Stéphanie Faverjon ; sous la direction de M. Amoudry

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Maladies sexuellement transmissibles -- Diagnostic

Maladies sexuellement transmissibles -- Dépistage

Chlamydia trachomatis

Prélèvements (diagnostic)

Médecins généralistes -- France -- Savoie (France) -- Enquêtes

Classification Dewey : 610

Amoudry, Michèle (1955-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Pons, Jean-Claude (1953-....) (Président du jury de soutenance / praeses)

Université Joseph Fourier (Grenoble ; 1971-2015) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : Prévalence des infections uro-génitales à Chlamydia trachomatis en cabinet de médecine générale et acceptabilité/faisabilité d'un programme de dépistage / Stéphanie Faverjon ; sous la direction de M. Amoudry / , 2011

Résumé / Abstract : Contexte. L’infection urogénitale basse à Chlamydia trachomatis, Infection Sexuellement Transmissible d’origine bactérienne la plus fréquente dans les pays industrialisés, est le plus souvent asymptomatique. Elle peut causer, chez la femme, des complications chroniques urogénitales hautes, avec séquelles importantes. Néanmoins, des moyens diagnostiques et thérapeutiques performants de cette IST existent. Objectifs. Estimer la prévalence de l’infection en cabinet de médecine générale et évaluer l’acceptabilité / faisabilité d’un éventuel dépistage. Matériel et méthode. Etude prospective sur 3mois consécutifs, incluant 494 patientes de 18-30ans, sexuellement actives, asymptomatiques sur le plan urogénital et 40 médecins généralistes de Savoie, en France. Le test utilisé est l’auto-prélèvement vaginal, avec analyse par biologie moléculaire avec amplification génique. Résultats. La prévalence globale est de 1.7% (2.4% chez les 18-24ans; 1.2% chez les 25-29ans). 91.4% des patientes ont accepté le test, dont 99.3% sont prêtes à le refaire. Les généralistes ont accueilli favorablement ce dépistage, mais évoquent le problème du temps nécessaire pour l’information de la patiente. Conclusion. Un dépistage de masse sur le seul critère de l’âge ne semble pas justifié, en médecine générale. La compliance des patientes et l’adhésion des médecins généralistes incitent à penser qu’un dépistage opportuniste serait réalisable, à condition de cibler et sensibiliser au préalable la population, par des campagnes d’information médiatisées.

Résumé / Abstract : Background. Chlamydia trachomatis is the most common bacterial Sexually Transmitted Disease in industrialized countries. This infection, asymptomatic most of the time, can lead in women to chronic complications in the upper reproductive organs, with important sequelae. Nevertheless, powerfull diagnostic and therapeutic resources exist for this STD. Objectives. To estimate the prevalence of this STD in general medicine and to evaluate the acceptability/feasibility of a screening program. Methods. A cohort study, during 3months, with 494 patients aged from 18 to 30 years old, sexually active, without any urogenital symptom and 40 General Practitioners in department of Savoie, in France. We used the self-collected vaginal swab and molecular biology with nucleic acid amplification test. Results. The overall prevalence is 1.7% (2.4% in women from 18 to 24 years old; 1.2% in women from 25 to 29 years old). 91.4% of patients accepted the test and 99.3% did agree to do it again if necessary. The GPs accommodated the screening program but indicate that it takes a lot of time to explain to the patients. Conclusion. A systematic screening program only based on age is not justified, at GPs’. We have to define risk factors to target patients to screen. The patients and GPs’ positive attitude in this study encourage us to think that an opportunistic screening program should be possible but with screening campaign.