Vaccinium myrtillus L. : une plante médicinale à anthocyanosides / Olivia Maillefert ; sous la direction de Serge Krivobok

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Myrtille -- Emploi en thérapeutique

Phytothérapie

Anthocyanes

Vaccinium myrtillus -- Dissertation universitaire

Classification Dewey : 615.1

Krivobok, Serge (19..-.... ; pharmacien) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Université Joseph Fourier (Grenoble ; 1971-2015) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : Vaccinium myrtillus L. : une plante médicinale à anthocyanosides / Olivia Maillefert ; sous la direction de Serge Krivobok / , 2010

Résumé / Abstract : Vaccinium myrtillus Linné ou myrtille sauvage est un sous-arbrisseau de la famille des Ericacées. On la retrouve dans le nord et le centre de l’Europe, en Asie et en Amérique Boréale. En France, la myrtille est commune dans la plupart des montagnes entre 400 et 2.500 mètres d’altitude. Elle est différente de la myrtille cultivée ou Vaccinium corymbosum L. Son fruit est une baie bleu-noir globuleuse à saveur sucrée et acidulée. V. myrtillus L. renferme de nombreux composés phénoliques dont les anthocyanosides ; ceux-ci sont principalement retrouvés dans la peau et la pulpe du fruit de la myrtille ; ils sont à l’origine de la plupart de ses propriétés thérapeutiques, même si d’autres composés participeraient à l’action bénéfique de la myrtille. V. myrtillus L. est une plante médicinale inscrite sur la liste A de la Pharmacopée française Xème édition. Le fruit (frais et sec) de la myrtille fait l’objet d’une monographie dans la Pharmacopée européenne 6ème édition. Les propriétés thérapeutiques des feuilles et des fruits de V. myrtillus L. ont été utilisées dans la médecine populaire : les fleurs, pour leurs propriétés toniques, astringentes, antiseptiques, dans le traitement de la diarrhée, de la dysenterie ; quant à la feuille, elle était surtout utilisée pour ses propriétés hypoglycémiantes. Certaines indications sont validées et figurent dans la Note explicative de l’Agence du médicament de 1998 et la Commission E allemande. Si la baie est atoxique, la feuille présenterait un risque d’intoxication lié à des fortes doses ou à une utilisation chronique. La myrtille a fait l’objet de nombreuses études in vitro, in vivo, et quelques études cliniques, ayant montré une faible biodisponibilité (surtout chez l’homme) ; mais des effets bénéfiques dans le domaine vasculaire, dans certaines pathologies où le stress oxydant est impliqué (cancer, maladies neurodégénératives, DMLA…) ; cette activité reste à être prouvée chez l’homme. Quant aux études cliniques concernant l’action de la myrtille sur la vision (surtout nocturne), elles restent controversées ; mais des études in vitro récentes ont montré ses effets bénéfiques sur la régénération des cellules cornéennes. Enfin, outre son emploi en cuisine, la myrtille est utilisée dans l’industrie pour ses anthocyanes aux propriétés tinctoriales et dans le domaine pharmaceutique où l’on retrouve des médicaments et des compléments alimentaires à base de myrtille pour diverses indications (traitement de la fragilité capillaire, de l’insuffisance veineuse, et dans les troubles de la vision mésopique et scotopique).