Les effets indésirables des antipsychotiques : une étude pharmaco-épidémiologique du risque d’embolie pulmonaire / Sophie Schmidlin ; sous la direction de Jean-Luc Bosson

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Neuroleptiques -- Effets secondaires

Tranquillisants -- Effets secondaires

Embolie pulmonaire

Évaluation du risque

Pharmacoépidémiologie

Classification Dewey : 615.1

Bosson, Jean-Luc (1957-.... ; médecin) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Calop, Jean (1945-.... ; pharmacien hospitalier) (Président du jury de soutenance / praeses)

Université Joseph Fourier (Grenoble ; 1971-2015) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : Les effets indésirables des antipsychotiques : une étude pharmaco-épidémiologique du risque d’embolie pulmonaire / Sophie Schmidlin ; sous la direction de Jean-Luc Bosson / , 2010

Résumé / Abstract : Les médicaments antipsychotiques ou neuroleptiques sont associés à de nombreux effets indésirables. Et même si leur utilisation permet une meilleure prise en charge des patients (dont ceux atteints de schizophrénie), une mauvaise observance peut être engendrée par ces effets. Depuis quelques années, des évènements thromboemboliques semblent s’ajouter à la liste des effets indésirables de ces médicaments. Afin de consolider cette impression, une étude pharmaco-épidémiologique a été conduite pour évaluer le risque particulier d’embolie pulmonaire sous antipsychotiques. Cette analyse, ajustée sur de nombreux facteurs de confusion, a montré que la prise d’un antipsychotique est associée à une augmentation modeste mais statistiquement significative du risque d’embolie pulmonaire. De plus, le risque varie en fonction du médicament utilisé : la clozapine est associée au plus grand risque. Des antipsychotiques de première génération, l’halopéridol et la chlorpromazine, présentent également un risque important mais cette étude montre aussi une augmentation du risque avec les AP de deuxième génération comme la ziprasidone. Enfin la dose utilisée influe sur le risque d’embolie pulmonaire: les plus petites doses sont associées à de plus faibles risques que les doses plus élevées.