Étude médico-économique sur la place de la PCR dans le dépistage du streptocoque B chez la femme enceinte / Clara Castillo ; sous la direction de Stéphane Laroche

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Streptococcus agalactiae -- Dépistage

Femmes enceintes -- Examens médicaux

PCR (génétique)

Infections -- Chez le nouveau-né -- Prévention

Économie de la santé

Classification Dewey : 615.1

Laroche, Stéphane (1970-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Allenet, Benoît (1963-.... ; auteur en pharmacie et sciences médicales) (Président du jury de soutenance / praeses)

Université Joseph Fourier (Grenoble ; 1971-2015) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : Étude médico-économique sur la place de la PCR dans le dépistage du streptocoque B chez la femme enceinte / Clara Castillo ; sous la direction de Stéphane Laroche / , 2011

Résumé / Abstract : Les recommandations de la Haute Autorité de Santé pour le dépistage du Streptocoque du groupe B (SGB) chez la femme enceinte ont bientôt 10 ans. Ces dernières années, sont apparues de nouvelles techniques de dépistage rapide permettant de se rapprocher du moment de l’accouchement et ainsi de limiter les problématiques liées aux variations de portage. L’objectif de ce travail est de définir la place de la PCR dans la stratégie de dépistage du SGB chez la femme enceinte à l’aide d’une analyse coût efficacité. La perspective adoptée est celle de l’assurance maladie. La population étudiée est l’ensemble des femmes enceintes accouchant à terme et sans facteur de risque soit 615 000 femmes. La prévalence du portage maternel à SGB est estimée à 15%. La variation de portage entre le moment du dépistage par culture (de la 34ème à la 38ème semaine d’aménorrhée) et l’accouchement permet d’estimer que 9% des femmes SGB- lors du dépistage par la culture sont devenues SGB+ au moment de l’accouchement. Au total ce sont ainsi près de 60 000 femmes qui pourraient être mieux prises en charge. Un dépistage au plus proche de l’accouchement réduit très significativement le nombre de situations à risque néonatales (87%). Sur la base des estimations validées par cette étude, l’assurance maladie ne rembourserait pas forcément la technique la plus coût efficace. La PCR pourrait avoir un intérêt en complément de la culture pour les patientes accouchants à terme dont le statut SGB est inconnu à leur admission.