L'État des physiocrates : autorité et décentralisation / Anthony Mergey ; sous la direction de Éric Gojosso

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Idées politiques -- France -- 18e siècle

Physiocrates

Décentralisation administrative -- France -- 18e siècle

État

Gojosso, Éric (1970-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Université d'Orléans (1966-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : L'État des physiocrates : autorité et décentralisation / Anthony Mergey ; Centre d'études et de recherches d'histoire des idées et des institutions politiques ; préface d'Éric Gojosso,... / Aix-en-Provence : Presses universitaires d'Aix-Marseille , 2010

Relation : L'État des physiocrates : autorité et décentralisation / Anthony Mergey ; sous la direction de Éric Gojosso / Lille : Atelier national de reproduction des thèses , 2007

Relation : L'État des physiocrates : autorité et décentralisation / Anthony Mergey ; sous la direction de Éric Gojosso / , 2007

Résumé / Abstract : Surtout connue pour sa pensée économique, l’école physiocratique, née en 1757, a également développé une réflexion politique et administrative qui ambitionne de redéfinir l’État. Dans un premier temps, les physiocrates sont unanimes sur les moyens à employer pour régénérer la monarchie. S’inscrivant dans le cadre d’une monarchie de droit divin, ils font du prince un « despote légal » dont le règne doit être régi par les lois naturelles. Bénéficiant d’un pouvoir absolu mais non arbitraire, le roi doit veiller à ne pas enfreindre les normes supérieures dont l’intégrité est assurée par la magistrature. De même, une bonne monarchie nécessite un système administratif décentralisé, fondé sur une hiérarchie d’assemblées locales, pour permettre aux citoyens de participer aux affaires publiques et renforcer l’union roi-peuple. Après une lente désagrégation, l’école éclate dix ans avant la Révolution, l’unanimisme des origines laissant place à une dispersion des idées, lesquelles subissent l’influence des temps. Alors que certains restent attachés aux principes fondamentaux de la doctrine politique et administrative de l’école, d’autres, au contraire, admettent, sur le fondement de la séparation des pouvoirs, une monarchie tempérée et une nation législatrice. En revanche, la hiérarchie normative est redéfinie et approfondie ainsi que la nature des contrôles exercés par les instances compétentes. Parallèlement, l’organisation administrative du royaume est quelque peu délaissée, même si des plans de réforme ministériels et des projets doctrinaux traduisent expressément la vitalité et l’actualité de la pensée administrative des physiocrates à la fin de l’Ancien Régime.