Rencontres à part : personnages, films et spectateurs de Woody Allen / Isabelle Schmitt-Pitiot ; sous la direction de Christian Comanzo

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Allen -- Woody -- 1935-.... -- Critique et interprétation

Allen -- Woody -- 1935-.... -- Personnages

Allen -- Woody -- 1935-.... -- Thèmes, motifs

Allen -- Woody -- 1935-.... -- Publics

Comanzo, Christian (1942-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Université de Bourgogne (1970-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Centre Interlangues : texte, image, langage (TIL) (Dijon) (Laboratoire associé à la thèse / thesis associated laboratory)

Relation : Rencontres à part : personnages, films et spectateurs de Woody Allen / Isabelle Schmitt-Pitiot / Villeurbanne : [CCSD] , 2010

Relation : Rencontres à part : personnages, films et spectateurs de Woody Allen / Isabelle Schmitt-Pitiot ; sous la direction de Christian Comanzo / Lille : Atelier national de reproduction des thèses , 2007

Résumé / Abstract : L'étude a pour objet l'analyse des relations s'établissant entre les films de Woody Allen, de Prends l'oseille et tire-toi (1969) à La vie et tout le reste (2003), et leurs spectateurs. Partant d'une définition de l'image publique de l'humoriste, acteur, scénariste et réalisateur, telle qu'elle a évolué au fil de sa carrière, et telle qu'elle influe sur la réception de ses films, nous nous sommes ensuite concentrés sur le personnage filmique original qu'il a créé, établissant une sorte de biographie de cinéma. L'évolution de ce protagoniste à la séduction paradoxale nous a amenés en deuxième partie à constater que les derniers films du corpus s'offraient au regard comme autant de "vanités", témoignant malgré tout d'une foi renouvelée dans la puissance de la création filmique. De là, un retour sur les œuvres dans lesquelles Allen n'intervient pas en tant qu'acteur nous a permis de traiter la question de ce qui pouvait amener les spectateurs à reconnaître un film comme étant de lui en dépit de cette absence. Il nous est alors apparu que chaque opus pouvait être considéré comme une variation sur des thèmes récurrents tels que la quête ambiguë de la perfection, la dialectique entre pessimisme et croyance, et surtout la réflexion sur les films eux-mêmes. L'étude de leurs structures réflexives, ainsi que de leur richesse intertextuelle, fait l'objet de la troisième partie, dans laquelle nous nous sommes intéressés à la représentation de la figure complexe de l'auteur avant de conclure sur la rencontre paradoxale entre film et spectateur, mise en images dans le miroir ironique que nous tendent les œuvres et inscrite dans le message qu'elles adressent à leur destinataire.

Résumé / Abstract : Aiming at analysing the particular relationships between Woody Allen's films, from Take the Money and Run (1969) to Anything Else (2003), and their spectators, we began our study on a definition of the public image of the comedian, writer, actor, and film director, and an analysis of its evolution. Then we focused on the original film character he created, a multi-layered construction based on a persona resulting from the interaction between the versatile filmmaker/actor and his spectators. Drawing a sort of film biography, from the character's childhood to his maturing into a paradoxically seductive creature, we showed in our second part how his late works expressed a sharp awareness of the vanity of any human endeavour while reaffirming a contradictory faith in the powers of film and creation. We then turned to the films in which Allen did not act in order to make out how far the spectators would still consider them as "Allenesque" in spite of the actor's absence, the director offering in each film a variation on such recurrent motifs as the ambiguous quest for perfection, the contending forces of pessimism and faith, and a self-reflexive and ironic meditation on the films themselves, particularly rich in structures and filmic devices reflecting (on) their own making. We devoted our third part to the study of some of the "mises en abyme" and metaphors they contained, and plumbed their inter-textual depths. We first focused on the way the complex figure of the "author" was represented, before concluding on the "meeting apart" of film and spectator, an abstract and paradoxical relationship both mirrored in the images and contained in the very fabric of the filmic text.