La grossesse, tout un Art : la représentation de la femme enceinte du Moyen-Age à nos jours / Claire Vallette

Date :

Editeur / Publisher : [S.l.] : [s.n.] , 2000

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Grossesse -- Dissertation universitaire

Histoire de la médecine -- Dissertation universitaire

Peintures (art) -- Dissertation universitaire

Grossesse

Médecine -- Histoire

Composition (art)

Ecole de sages-femmes Albert Fruhinsholz (Nancy) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Résumé / Abstract : L'Art étant la Beauté, et la Beauté souvent faite femme, celle-ci s'est érigée comme un thème majeur de l'Art, qui en a promu les formes, les contours et l'a enveloppée de parures et de symboles. Les références à la maternité sont donc nombreuses ; entre la dévotion aux déesses de la fécondité et l'hymne à l'amour maternel, la femme enceinte a-t-elle trouvée sa place dans l'iconographie occidentale ? Les représentations "artistiques" sont, au départ, exclusivement le domaine des manuels de médecine, dont les planches révèlent alors la superstition et la misogynie de l'époque, toutes deux liées à l'ignorance scientifique et surtout à l'influence prépondérante du clergé. Les artistes restent longtemps tributaires de la morale chrétienne et bourgeoise, et, par conséquent, représentent peu ce moment clef de la vie d'une femme, pendant lequel, elle n'est plus vierge mais pas encore mère et incarne à cet instant précis le péché de la chair. Ce n'est qu'à la Renaissance que ce moment commence à être solennisé ; puis, les XVIIIème et XIXème siècles hésitent entre réalisme et caricature ; enfin, le XXème siècle ose l'élever dans l'art, en proposant d'abord une place symbolique de la grossesse dans le cycle de la vie, puis en popularisant cet instant, par le fait qu'elle est choquante. Mais ce nouveau principe d'art de popularisation, n'a-t-il pas pris le risque de galvauder l'image de la femme enceinte ? La représentation de la femme enceinte dans l'art, à travers les siècles, est-elle donc un mythe ou un tabou ?