Date : 2001
Type : Livre / Book
Langue / Language : français / French
Langue / Language : italien / Italian
ISBN : 978-2-07-041815-2
ISBN : 2-07-041815-4
EAN : 9782070418152
Classification Dewey : 853
Collection : Collection Folio bilingue / [Paris] : Gallimard , 1990-
Résumé / Abstract : « Depuis pas mal de temps, nous étions convenus, mon ami Doro et moi, que je serais son invité. J'aimais beaucoup Doro et, lorsque, pour se marier, il alla habiter Gênes, j'en fis presque une maladie. Quand je lui écrivis pour refuser d'assister à son mariage, je reçus une réponse sèche et arrogante où il m'expliquait que si l'argent ne doit même pas servir à vous installer dans la ville qui plaît à votre femme, on ne voit pas très bien à quoi il peut servir. Là-dessus, un beau jour, comme j'étais de passage à Gênes, je me présentai chez lui et nous fîmes la paix. Sa femme me fut très sympathique : C'était une gamine qui me dit gentillement (sic) de l'appeler Clelia et qui nous laissa seuls le temps qu'il fallait, mais, le soir, lorsqu'elle reparut devant nous pour sortir en notre compagnie, elle était devenue une femme ravissante dont, si j'avais été un autre, j'aurais baisé la main. » Cesare Pavese. Cesare Pavese est né en 1908 dans le Piémont en Italie. Il étudie à Turin où il consacre une thèse au poète américain Walt Withman en 1930. Traducteur italien de Moby Dick d'Herman Melville, d'auteurs majeurs comme William Faulkner, Daniel Defoe, James Joyce ou encore John Dos Passos, il collabore à la revue Culture et compose un recueil de poèmes, Travailler fatigue, qui paraîtra en 1936. Arrêté pour activités antifascistes en 1935 alors que l'alliance entre Mussolini et Hitler se précise, il est exilé en Calabre, où il écrit Le bel été, publié en 1950 et récompensé par le prix Strega. Après la seconde guerre mondiale, il travaille pour les éditions Einaudi et ne cesse d'écrire : Le camarade est publié en 1947, La lune et les feux et Avant que le coq chante en 1949. Cesare Pavese se suicide le 26 août 1950 dans une chambre d'hôtel à Turin, laissant sur sa table de chevet un dernier texte : La mort viendra et elle aura tes yeux. Solitaire et obsédé par le désir de saisir l'infinité du monde, Cesare Pavese a laissé une œuvre riche, douloureuse et poétique, d'une très grande beauté formelle.