Le bureau des finances de la généralité de Lyon du XVIe au XVIIIe siècles / Karine Deharbe ; sous la direction de Nicole Dockes-Lallement

Date :

Editeur / Publisher : [S. l.] : [s. n.] , 2000

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

France -- Bureau des finances de Lyon

Justice -- Administration -- France -- 1500-1800

Finances publiques -- France -- 1500-1800

Trésoriers de France -- 1500-1800

Dockès-Lallement, Nicole (1939-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Université Jean Moulin (Lyon ; 1973-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : Le bureau des finances de la généralité de Lyon, XVIe-XVIIIe siècle : aspects institutionnels et juridiques / Karine Deharbe ; préface de Françoise Bayard ; [publié par le] Ministère de l'économie, de l'industrie et de l'emploi [et le] Ministère du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État / Paris : Comité pour l'histoire économique et financière de la France

Relation : Le bureau des finances de la généralité de Lyon du XVIe au XVIIIe siècles / par Karine Deharbe / Lille : Atelier national de reproduction des thèses , [2003]

Résumé / Abstract : Il s'agit d'examiner une institution d'Ancien régime, dans le cadre de sa circonsription, dans sa composition, dans l'exercice de ses activités, dans son milieu social, sur une période de deux siècle. Le Bureau des finances de la généralité de Lyon est une institutions composée d'officiers ayant acheté leur charge, et soumise à l'arbitraire royal et aux besoins perpétuels de financement de la mona chie.. Les officiers sont recrutés selon des modalités strictes; une fois admis, ils bénéficient d'un statut à la fois précaire et protecteur, dotés de privilèges, mais astreints à des obligations d'un p oids inégal. Les trésoriers de France dirigent et jugent les impositions royales et municipales et leurs agents, le domaine royal et ses agents et la voirie urbaine et rurale. Par le statut de ses officiers et le prestige de ses offices anoblissants, le Bureau détient dans la ville une place enviable, que lui disputent les autorités administratives et judiciaires locales. La respectabilité de ses membres est une compensation importante. L'institution disparaît à la Révolution, après l'échec des tentatives de réformes tentées par la royauté.