Le prêt d'argent : contrat unilatéral ou contrat synallagmatique ? / Jérôme Attard ; sous la direction de Philippe Delebecque

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Prêts -- Droit -- France

Contrats -- France

Droit des affaires -- France

Responsabilité contractuelle -- France

Delebecque, Philippe (1954-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Université Paul Cézanne (1973-2011) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : Le contrat de prêt d'argent, contrat unilatéral ou contrat synallagmatique ? / Jérôme Attard ; préface, Philippe Delebecque,.. / Aix-en-Provence : Presses Universitaires d'Aix-Marseille , 1999

Relation : Le prêt d'argent : contrat unilatéral ou contrat synallagmatique ? / Jérôme Attard / Lille : Atelier national de reproduction des thèses , [1998]

Résumé / Abstract : Il est difficile d'attribuer un caractère purement unilatéral ou synallagmatique au prêt d'argent. D'un côté, le devoir de non-ingérence qui expliquait l'absence d'obligation à charge du préteur et donc le caractère unilatéral de ce contrat a perdu de son influence en la matière puisque le respect de la vie privée et de la liberté d'entreprendre qui lui servait traditionnellement de fondement n'empêche pas le préteur de disposer de diverses informations qu'une certaine déontologie l'oblige à analyser pour s'assurer du caractère opportun du prêt sollicité, voire même, de l'utilisation des fonds empruntés. Pour autant, la prise en compte par notre droit d'un devoir de bonne foi à charge de ce même préteur, permet-il de modifier profondément ce caractère unilatéral ? Bien que l'obligation de renseignements, notamment de mise en garde, que ce devoir justifie, semble permettre à l'emprunteur d'invoquer certaines règles propres aux contrats synallagmatiques, comme l'exception d'inexécution, il parait excessif d'appliquer l'ensemble du régime attaché à ce type de contrats. Deux remarques paraissent nous l'interdire. La première tient à l'inadaptation de certaines de ses règles comme l'exécution forcée ou la résolution. La seconde tient à la portée même du devoir de bonne foi : sa prise en compte a pour seul but de rétablir un équilibre contractuel, parfois rompu dans la pratique, et non de conférer au banquier un rôle de garant des intérêts de l'emprunteur, même si certaines lois ou certains arrêts laissent entrevoir une possible évolution en ce sens

Résumé / Abstract : Traditionally considered like an one sided contract, because of absence of obligation by the lender, the money loan contract, today knows an important evolution so that in the end, we can wonder if this contract didn't become a synallagmatic contract