Des tombeaux et des morts : monuments funéraires, iconographie et société en Syrie du Sud (Ier siècle av. J.-C. - VIIème ap. J.-C.) / Annie Sartre

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Monuments funéraires -- Syrie (sud) -- Antiquité

Épigraphie -- Syrie (sud) -- Antiquité

Classification Dewey : 939

Dentzer, Jean-Marie (1935-2020) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (1971-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : Des tombeaux et des morts Volume I, Catalogue des monuments funéraires, des sarcophages et des bustes : monuments funéraires, société et culture en Syrie du Sud du Ier s. av. J.-C. au VIIe s. apr. J.-C. / par Annie Sartre-Fauriat / Beyrouth : Institut français d'archéologie du Proche-Orient , 2001

Relation : Des tombeaux et des morts : monuments funéraires, iconographie et société en Syrie du Sud (Ier siècle av. J.-C. - VIIème ap. J.-C.) / Annie Sartre / Lille : Atelier national de reproduction des thèses , 1993

Résumé / Abstract : Le Hawran garde l'image d'un monde marginal, à l'écart des grands courants de l'hellénisme. Grâce à une documentation largement inédite (tombeaux, sarcophages, bustes et statues funéraires, épitaphes) on envisage tous les problèmes relatifs à la mort, à la vie familiale et aux relations sociales manifestées à cette occasion et on s'interroge sur l'importance des influences extérieures puisque les coutumes funéraires, en touchant aux croyances traditionnelles des individus, résistent souvent aux changements. Si les traditions locales persistent dans les modes d'inhumation, la construction des monuments et la façon de commémorer ou de représenter le mort, dans bien des cas, une évolution influencée par la culture grecque parait évidente dès le 1er siècle av. J.-C. Le partage se fait cependant difficilement car on observe souvent mélange et coexistence de styles. Ni les différences de qualité ni la plus ou moins grande influence étrangère ne sont des critères de datation, car belles réalisations et monuments médiocres, tradition indigène marquée et influence gréco-romaine sont contemporaines, même si elles impliquent des différences sociales dérivant des niveaux de richesses. Au IIIème mais surtout au IVème siècle se manifeste une élite de grands propriétaires terriens et de vétérans qui témoigne de sa richesse par la construction de grands et beaux monuments et d'une véritable culture grecque par la rédaction d'épitaphes métriques et inspirées des poètes classiques, s'attachant à mettre en valeur les qualités du parfait citoyen au point de faire passer l'éloge avant l'affirmation des croyances...

Résumé / Abstract : The hawran has always been considered as a marginal world, out of the great cultural streams of hellenism and romanism. Thanks to largely original documentation (tombs, sarcophagues, funeral statues, epitaphs) all the problem about death, family life and social relations on this point are explored and we ask about possible foreig influences since funeral customs often resist change, because of the intimate caracter of beliefs. If native traditions persist in inhumation methods, funeral monuments bulding, commemoration and representation of the dead, often an evolution influenced by greek culture is clear from the first century B. C.however, distinguishing the part played by each presents some difficulties, frequently we observe a mixture and coexistence between the two styles. Neither differences in quality, nor the more or lessgreat foreign influences are good examples for dating, fine or mediocre monuments, evident native traditions and grecoroman influences are contemporary, even they involve social differences coming from financial ones. During the 3rd and mostly during the 4th century a.d. We note the presence of a social elite composed by great land awners and veterans who bear witness of their wealth and of real greek culture through the contents of verse epitaphs inspired by classical poets, in which they prefer to demonstrate their qualities of good citizens instead of their religious beliefs. Hawran in spite of its relative removal from the great centers of greek culture ...