La jeunesse des écoles à Paris, 1815-1848 : étude statistique, sociale et politique / Jean-Claude Caron ; sous la direction de Maurice Agulhon

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Étudiants -- France -- Paris (France) -- Histoire -- 19e siècle

Agulhon, Maurice (1926-2014) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (1971-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : La jeunesse des écoles à Paris, 1815-1848 : étude statistique, sociale et politique / Jean-Claude Caron ; sous la direction de Maurice Agulhon / Lille : Atelier national de reproduction des thèses , 1989

Résumé / Abstract : Cette thèse porte sur l'étude d'un groupe social : la jeunesse des écoles c'est à dire les étudiants, et parmi eux, essentiellement les étudiants en droit et les étudiants en médecine. La première grande partie est consacrée à l'étude statistique des étudiants à Paris sous la Restauration et la Monarchie de Juillet : combien y-a-t-il d'étudiants? comment évoluent les effectifs? A la fois généraux et pour chacune des cinq facultés de paris. Nous étudions aussi l'origine géographique, l’âge moyen des étudiants et des diplômes et leur origine sociale. La seconde grande partie est consacrée à l'étude des comportements de la jeunesse des écoles dans la cité : vie quotidienne, loisirs, sexualité, pratiques marginales (duel, suicide, jeu etc...). parmi les "loisirs" les plus importants, le bal - et la période de carnaval - et le théâtre. La troisième grande partie porte sur la place de la jeunesse des écoles dans la vie politique française des années 1815-1848. Plus patriote que bonapartiste sous le premier empire, la jeunesse des écoles est l'un des éléments essentiels de l'opposition libérale sous la restauration. Elle participe activement à la révolution de 1830. Sous la Monarchie de Juillet, les étudiants se divisent : les libéraux soutiennent le régime mais les républicains tentent - sans succès - de renverser Louis-Philippe. Cette opposition se retrouve en février et surtout en juin 1848.