Pourquoi les riches votent à gauche / Thomas Frank ; traduit de l'anglais par Étienne Dobenesque ; préface de Serge Halimi ; postface de l'auteur

Date :

Type : Livre / Book

Langue / Language : français / French

ISBN : 978-2-7489-0505-2

EAN : 9782748905052

Democratic party -- États-Unis

Classes populaires -- Activité politique -- États-Unis -- 1990-2020

Sociologie électorale -- États-Unis -- 1990-2020

Libéralisme -- États-Unis -- 1990-2020

Élite (sciences sociales) -- Activité politique -- États-Unis -- 1990-2020

Dobenesque, Étienne (1980-....) (Traducteur / translator)

Halimi, Serge (1955-.... ; journaliste) (Préfacier, etc. / author of introd)

Delhoum, Iris (19..-....) (Editeur scientifique / editor)

Collection : Éléments / Marseille : Agone , 2004-

Résumé / Abstract : Ce livre analyse l’abandon par les « nouveaux démocrates » des classes populaires et des syndicats au profit des classes aisées et cultivées. Ce choix pour l’« économie de la connaissance » a condamné les travailleurs manuels et les catégories peu diplômées à la relégation sociale et à une forme de plus en plus agressive de mépris culturel. Dépréciées par le parti qui leur servait autrefois de véhicule politique, les classes populaires sont devenues plus attentives aux thématiques identitaires de démagogues réactionnaires. L’histoire mondiale récente – des mandats de Trump et de Bolsonaro aux élections de Biden et de Macron – n’a fait que confirmer les analyses de l’auteur. Aux États-Unis comme en France, la méritocracie s’est installée sans complexes, mettant à mal les services publics, faisant du marché du travail un marché contractuel profondément défavorable aux petits salariés, démantelant le syndicalisme. Aux États-Unis comme en France, en cajolant les hauts salaires, la « gauche » a pavé la voie (royale) à l’extrême droite. Ce livre, véritable plaidoyer contre la méritocratie et pour reconsidérer les classes laborieuses, offre un rappel que la gauche n’est pas moins responsable que la droite de l’explosion récente des inégalités, grâce à une analyse du modèle américain mis en œuvre en France, de Hollande à Macron.