Le spectateur augmenté face à l'Art Numérique comme organogenèse programmée / Jean-Jacques Gay ; sous la direction de Khaldoun Zreik

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Art numérique

Diffusion de la culture

Remédiation cognitive

Patrimoine culturel

Zreik, Khaldoun (1957-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Amelunxen, Hubertus von (1958-....) (Président du jury de soutenance / praeses)

Tanaka, Atau (19..-....) (Rapporteur de la thèse / thesis reporter)

Mahé, Emmanuel (1966-....) (Rapporteur de la thèse / thesis reporter)

Université de Paris VIII (1969-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

École doctorale Cognition, langage, interaction (Saint-Denis, Seine-Saint-Denis) (Ecole doctorale associée à la thèse / doctoral school)

Résumé / Abstract : Depuis un demi siècle, les artistes des nouveaux médias nous montrent le chemin, les dangers et les promesses d’un monde électro-digital. Entre augmentation cognitive et totalitarisme des datas, en attendant l’Intelligence artificielle ; l’humanité numérique est en marche à travers les Cybermondes et les Nanomondes que nous offrent un monde fini.Avec les œuvres d’Art (dit) numériques, c’est le monde spectateur qui change de paradigme et s’hybride chaque jour. Univers d’un spectateur augmenté de prothèses et d’ubiquité consommatrice, dans une organogénèse digitale réticulée qui appelle à observer l’art d’aujourd’hui à l’aulne d’un nouveau coefficient spectateur.A la suite du coefficient d’art, coefficient d’interactivité, coefficient de numéricité et du coefficient d’expérience, nous allons proposer un coefficient spectateur destiné à faire la part des choses entre les œuvres d’art numériques et les outils électro-digitaux imaginés pour la médiation culturelle et la capture d'audience. Ce coefficient servirait à quantifier l’“aura spectateur” des œuvres praticables ou/et vivantes (génératives), qui augmente l’impact de la “rencontre spectateur” avec les œuvres reproductibles. Aura elle même issue des traces laissées par l’ensemble des spectateurs de ces œuvres d’art reproductibles. Pièces artistiques enrichies d’un palimpseste d’expériences qui renforcent la valeur de la magie de l’unicité de chaque création technologique. Œuvres praticables face auxquelles nous place jour après jour notre vie de spectateur contemporain.

Résumé / Abstract : For half a century new media artists have been showing us the way, the dangers as well as the promises of an electro-digital world.Between cognitive augmentation and data totalitarianism and further expecting Artificial Intelligence; digital humanity is in motion through "Cyberworlds" and "Nanoworlds” brought to us by a finite world.Through pieces of so-called digital Art, the spectator universe goes through a paradigm shift and becomes more hybrid, every day. A spectator universe is augmented through protheses and consumer ubiquity inside a reticulated digital organogenesis that makes us contemplate today’s art through the yardstick of a novel ‘Spectator coefficient”.As a logical evolution from the “art coefficient”, “interactive coefficient”, “digital coefficient” and the “experience coefficient” we hereby propose a new “spectator coefficient” that is designed to differentiate between digital art work and electro-digital tools designed for cultural mediation and for audience-capturing purpose.This coefficient would be used to measure the “spectator aura” in practicable and/or living (or generative) artworks as it heightens the impact of reproducible works on the spectator experience. Works of art that are enriched with a palimpsest of experiences that reinforce the magical uniqueness of each technological creation. Works that, day after day, become practicable and in front of which our life of contemporary, augmented spectator places us.