"Les jardins de l'errance" : étude topologique de l'errance chez Jack Kerouac, J. M. G. Le Clézio, Kenneth White, Ernesto Sabato / Anne Deshoulières ; sous la direction d'Alain Montandon

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Kerouac -- Jack -- 1922-1969 -- Thèmes, motifs

Le Clézio -- Jean-Marie Gustave -- 1940-.... -- Thèmes, motifs

White -- Kenneth -- 1936-2023 -- Thèmes, motifs

Sábato -- Ernesto -- 1911-2011 -- Thèmes, motifs

Littérature comparée -- Thèmes, motifs

Espace -- Dans la littérature

Errance -- Dans la littérature

Voyages -- Dans la littérature

Montandon, Alain (1945-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Université Blaise Pascal (Clermont-Ferrand ; 1976-2016) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Collection : Lille-thèses / Atelier de reproduction des thèses / Lille : Atelier national de reproduction des thèses , 1983-2017

Relation : "Les jardins de l'errance" : étude topologique de l'errance chez Jack Kerouac, J. M. G. Le Clézio, Kenneth White, Ernesto Sabato / Anne Deshoulières ; sous la direction d'Alain Montandon / , 2005

Résumé / Abstract : La rencontre de Kerouac, Sabato, White, Le Clézio éclaire les diverses facettes de l'errance contemporaine dont l'analyse topologique révèle les rapports étroits entre l'espace, le corps et l'écriture. En outre, l'errance permet de rapprocher les domaines géographiques, littéraires, humains, tout en interrogeant activement la position du sujet dans le monde moderne. A cet égard, ce dernier est assimilé à un jardin morcelé et gâché, tant la conquête intensive de l'espace a fini par altérer les liens entre l'être et le monde. Pour rétablir les communications, il faut appréhender l'espace autrement, à la manière d'un explorateur. Car c'est en quittant une situation d'enracinement et en préservant une certaine mobilité que le sujet parvient à la vérité de l'être et du lieu. Cette pratique de l'espace permet de faire l'épreuve des limites en traversant des lieux aliénants et inhospitaliers, et de transmuer ensuite les territoires entrevus en un vaste jardin où l'écriture prolonge l'errance