Date : 2018
Type : Livre / Book
Type : Thèse / ThesisLangue / Language : français / French
Douleur néoplasique -- Chimiothérapie
Médecins généralistes -- France -- Nord-Pas-de-Calais (France) -- Enquêtes
Connaissances, attitudes et pratiques en santé
Tumeurs -- Dissertation universitaire
Douleur cancéreuse -- thérapie -- Dissertation universitaire
Médecins généralistes -- Dissertation universitaire
Connaissances, attitudes et pratiques en santé -- Dissertation universitaire
Classification Dewey : 610
Résumé / Abstract : Introduction : les médecins généralistes sont en première ligne dans la prise en charge de la douleur chez les patients cancéreux. Si cette prise en charge s’est améliorée depuis plusieurs décennies, le soulagement des patients n’est pas encore optimal. Ce travail réalise un état des lieux des pratiques et des problématiques des médecins généralistes, ainsi que la recherche de moyens de l’améliorer. Matériel et méthode : étude prospective par questionnaire en ligne anonyme envoyé aux médecins généralistes du Nord-Pas-de-Calais. Recueil des données entre Septembre 2017 et Mars 2018. Analyse statistique en fonction du nombre d’années d’installation (< 20 ans et > 20 ans) Résultats : bonne utilisation des antalgiques de palier 3 chez les médecins généralistes. Les patients cancéreux non palliatifs sont en partie moins bien soulagés que les patients palliatifs. Les effets indésirables et le risque de dépendance sont les principaux facteurs de cette différence. Les citrates de Fentanyl sont connus et utilisés largement par les médecins généralistes. La formation initiale des médecins sur la douleur s’est améliorée depuis plusieurs années, et la formation médicale continue reste très importante et a un réel impact sur la prise en charge. Les consultations / centres antidouleur sont sollicités par les médecins généralistes mais, en nombre insuffisants, avec des délais de prise en charge trop long. Conclusion : la prise en charge de la douleur chez les patients cancéreux non palliatifs est en deçà des objectifs escomptés, la poursuite des efforts des politiques de santé est indispensable, tant au niveau de la formation des médecins que de la création de structures spécialisées permettant une prise en charge rapide des patients.