Étude comparant le risque hémorragique après extractions dentaires entre les patients sous fluindione et ceux sous anticoagulants oraux directs / Sarah Giroux ; sous la direction de Vanessa Baaroun et Lena Messica

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Hémostase chirurgicale -- Dissertation universitaire

Techniques d'hémostase

Hémorragie buccale

Extraction dentaire

Antivitamines K

Dabigatran

Rivaroxaban

Facteurs de risque

Anticoagulants oraux directs

Fluindione

Baaroun, Vanessa (19..-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Messica, Léna (Directeur de thèse / thesis advisor)

Université Paris Diderot - Paris 7 (1970-2019) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Université Paris Diderot - Paris 7. UFR d'Odontologie (1970-2019) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : Étude comparant le risque hémorragique après extractions dentaires entre les patients sous fluindione et ceux sous anticoagulants oraux directs / Sarah Giroux ; sous la direction de Vanessa Baaroun et Lena Messica / , 2017

Résumé / Abstract : Les anticoagulants oraux directs (AOD), arrivés sur le marché depuis 2008, sont de plus en plus prescrits dans le cadre des pathologies thromboemboliques. La facilité de mise en place de ces traitements, l’absence de suivi biologique régulier et le peu d’interactions médicamenteuses et alimentaires sont de précieux avantages pour les médecins prescripteurs et les patients. Ces AOD constituent donc une alternative intéressante aux traitements anti-vitamine K (AVK) parfois difficiles à équilibrer. Cependant, contrairement aux AVK, aucun examen biologique ne permet d’évaluer de façon fiable le risque hémorragique pré-opératoire des patients sous AOD. Cela peut s’avérer problématique pour le chirurgien-dentiste, en cas d’actes invasifs. L’étude réalisée a comparé la survenue des épisodes hémorragiques, après extractions dentaires, entre les patients traités par un anti-vitamine K (la fluindione) et ceux traités par AOD. La différence de saignements post-opératoires entre ces deux groupes n’est pas statistiquement significative. Dans le cas d’actes à faible risque hémorragique, la prise en charge des patients traités par un AOD semble donc pouvoir être identique à celle, bien établie, des AVK. Le recours aux mesures d’hémostase classique est systématique. Néanmoins, quel que soit le traitement anticoagulant du patient, la recherche pré-opératoire de cofacteurs pouvant potentialiser le risque hémorragique est primordiale.