Identification des freins rencontrés par les médecins généralistes pour la réalisation en cabinet de l'IVG médicamenteuse en Loire Atlantique et en Vendée / Zoé Zibaut ; sous la direction de Hélène Bellanger-Urbanczyk

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Avortement

Avortement médicamenteux

Femmes -- Santé et hygiène

Médecins généralistes

Parcours de soins coordonnés

Bellanger-Urbanczyk, Hélène (1984-) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Senand, Rémy (19..-....) (Président du jury de soutenance / praeses)

Université de Nantes (1962-2021) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Nantes Université. Pôle Santé. UFR Médecine et Techniques Médicales (Nantes) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : Identification des freins rencontrés par les médecins généralistes pour la réalisation en cabinet de l'IVG médicamenteuse en Loire Atlantique et en Vendée / Zoé Zibaut ; sous la direction de Hélène Bellanger-Urbanczyk / , 2020

Résumé / Abstract : L'IVG est autorisé en France depuis 1975 avec la Loi Veil. Pour la réalisation d'une IVG il existe deux méthodes en France, une méthode médicamenteuse et une méthode chirurgicale. Celles-ci ont toutes deux une bonne tolérance, sécurité et acceptabilité de la part des patientes. En revanche, selon les études, 70% des femmes ont une préférence pour la méthode médicamenteuse quand celle-ci est possible selon leur terme. La région des Pays de la Loire présente quelques spécificités, c'est en effet une des régions où il y a le moins de demande d'IVG, mais c'est également une des régions où les IVG sont réalisés tardivement traduisant un recours aux soins difficile. C'est également une des régions où très peu de médecins généralistes réalisent cet acte en cabinet. Notre étude a alors consisté à identifier les freins rencontrés par les médecins généralistes pour la réalisation de l'IVG médicamenteuse en cabinet. Pour ce faire, nous avons réalisé une étude qualitative par entretiens semi-dirigés. Les médecins interrogés mettent en avant un acte chronophage et relevant d'une grande disponibilité, notamment pour la gestion des éventuels effets secondaires. Ils considèrent également que c'est un acte impliquant une grande responsabilité, pour lesquels ils manquent de ressources et de moyens, notamment avec un accès difficile à l'échographie. Les médecins se disent également pas assez formés pour réaliser cet acte ainsi que sur les médicaments utilisés. Enfin, ils décrivent une prise en charge devant être pluri-professionnelle, pour eux, le médecin généraliste a alors plus un rôle de prévention et d'accompagnement, l'acte d'IVG relevant plutôt du gynécologue.