Date : 2020
Type : Livre / Book
Type : Thèse / ThesisLangue / Language : français / French
Épilepsie -- Facteurs de risque
Soleil -- Activité -- Aspect médical
Éruptions solaires -- Aspect médical
Taches solaires -- Aspect médical
Épilepsie -- étiologie -- Dissertation universitaire
Facteurs de risque -- Dissertation universitaire
Activité solaire -- Dissertation universitaire
Classification Dewey : 610
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Résumé / Abstract : Introduction : L’activité solaire, représentée par la variation temporelle et cyclique du nombre de taches solaires et d’éruptions solaires, provoque une modification de l’activité géomagnétique. De nombreuses études ont montré l’influence de cette activité solaire dans différentes pathologies médicales. Parallèlement, la survenue de crise d’épilepsie pourrait, en partie, être liée à des facteurs de risques environnementaux tels que ceux liés à la météorologie terrestre par exemple. Objectif : Après avoir défini la notion d’activité solaire puis réalisé une revue de littérature sur l’impact de cette activité sur des pathologies médicales et dans d’autres domaines non médicaux dans laquelle il sera discuté des mécanismes physio-pathologiques appliqués à chacun de ces éléments ; il s’agissait de déterminer, par le biais d’une étude dédiée, si l’activité solaire pouvait représenter un facteur de risque environnemental sur la survenue de crise d’épilepsie. Méthode : Au travers d’une étude rétrospective menée sur plus de huit ans, nous avons corrélé de façon quotidienne, 11924 consultations médicales aux Urgences Adultes et Enfants du CHU de Lille pour motif de crises d’épilepsies, aux données de l’activité solaire représentée par le nombre de taches solaires, d’éruptions solaires et par l’indice d’activité géomagnétique Ap. Résultats : Il a été retrouvé des corrélations statistiquement significatives entre le nombre de taches solaires et le nombre total de consultations médicales pour crise d’épilepsie [r = 0.2484 ; p-value = 0.0101 <0.05] et entre le nombre d’éruptions solaires et le nombre total de consultations médicales pour crise d’épilepsie [r = 0.2364 ; p-value = 0.0147 <0.05]. La corrélation statistiquement significative la plus forte est retrouvée entre le nombre de taches solaires et le nombre de consultations médicales pour crise d’épilepsie partielle [r = 0.5467 ; p-value = 1.597.10^-9 <0.05]. Discussion : Le mécanisme biologique physio-pathologique sous-jacent, le plus discuté dans la littérature, serait en lien avec l’hormone mélatonine qui serait affectée négativement par la forte activité solaire. Or, cette hormone serait anti-convulsante. Conclusion : La forte activité solaire pourrait représenter un facteur de risque environnemental sur la survenue de crise d’épilepsie. Cependant, d’autres études sont nécessaires pour étayer les présents résultats avant d’adopter de possibles stratégies de prévention basées sur la météorologie spatiale.