Le management du travail collaboratif en réseau numérique comme levier de bien-être, de performance collaborative et d'innovation : vers une modélisation / Samir Debbah ; sous la direction de Delphine Van Hoorebeke

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Travail collaboratif

Groupes de travail -- Informatique

Communication en gestion

Direction du personnel

Recherche quantitative

Environnement numérique de travail

Classification Dewey : 658.3

Van Hoorebeke, Delphine (Directeur de thèse / thesis advisor)

Chauvet, Vincent (1976-....) (Président du jury de soutenance / praeses)

Silva, François (1952-....) (Rapporteur de la thèse / thesis reporter)

Benraïss, Laïla (1974-....) (Rapporteur de la thèse / thesis reporter)

Biot-Paquerot, Guillaume (1973-....) (Membre du jury / opponent)

Elidrissi, Djamila (19-...) (Membre du jury / opponent)

Université de Toulon (1979-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

École doctorale Sociétés méditerranéennes et sciences humaines (2008-.... ; Toulon) (Ecole doctorale associée à la thèse / doctoral school)

Centre d'études et de recherche en gestion d'Aix-Marseille (Laboratoire associé à la thèse / thesis associated laboratory)

Résumé / Abstract : La collaboration humaine a toujours été une façon de s’entraider, de travailler ensemble, afin de surmonter des tâches difficiles. Cependant, avec les outils numériques, ces actions se sont amplifiées permettant ainsi la mutualisation des expériences et des savoirs pour un objectif commun. Le travail collaboratif en réseau numérique (TCRN) a pour fondement la notion de collaboration, dotée d’une particularité technologique. Pour Spinuzzi (2012), le travail collaboratif est un système d’activités collectives où plusieurs collaborateurs participent à des tâches de manière cyclique pour résoudre des problèmes. Kitade (2000), nomme cette façon de travailler comme étant une communication médiatisée par ordinateur (CMO), il trouve ainsi, que l’interaction et la collaboration forme le socle de cette nouvelle forme de travail. Cette recherche a ainsi pour objectif de comprendre le fonctionnement du travail collaboratif en réseau numérique, et la manière dont les décideurs se saisissent d’outils pour assurer le bon fonctionnement. Pour mieux explorer ce type de travail sur le terrain, deux études ont été menées séparément. La première étude est de nature qualitative avec une approche abductive, les allers-retours fructueux sur le terrain, ont permis d’observer un ensemble de variables utiles à cette forme de travail. Quant à la deuxième étude, elle est de nature quantitative, d’où l’intérêt d’utiliser des statistiques inférentielles de première génération pour valider ou invalider nos hypothèses. Les résultats de nos recherches indiquent un ensemble de variables qui cadrent ce type de travail comme l’intelligence collective, la culture communautaire ou encore le partage de connaissances. De ce travail, il ressort également que la mobilité, la collaboration et le partage de documents, forment le socle des environnements numériques de travail.

Résumé / Abstract : Human collaboration has always been a way to help one another, to work together, to overcome difficult tasks. However, with digital tools, these actions have been amplified allowing the sharing of experiences and knowledge for a common goal. Collaborative digital network work (TCRN) is based on the notion of collaboration, with a particular technological feature. For Spinuzzi (2012), collaborative work is a system of collective activity where several employees participate in tasks in a cyclical way to solve problems. Kitade (2000), calls this way of working as a computer-mediated communication (CMO), and finds that interaction and collaboration form the basis of this new form of work.The goal of this research is to understand the workings of collaborative work in a digital network, and how decision-makers are seizing tools to ensure smooth operation. To better explore this type of fieldwork, two studies were conducted separately. The first study is of a qualitative nature with an abductive approach, the successful round trips in the field, allowed to observe a set of variables useful for this form of work. As for the second study, it is of a quantitative nature, hence the interest of using first-generation inferential statistics to validate or invalidate our hypotheses. The results of our research indicate a set of variables that fit this type of work such as collective intelligence, community culture or knowledge sharing. From this work, it is also apparent that mobility, collaboration and document sharing form the foundation of digital work environments.