Place de la psychiatrie dans la prise en charge de la dysphorie de genre chez l'adulte / Marie Kalis ; sous la direction de Agnès Gras-Vincendon

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Troubles de l'identité sexuelle

Transsexualisme

Psychiatrie

Gras-Vincendon, Agnès (Directeur de thèse / thesis advisor)

Université de Strasbourg (2009-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Résumé / Abstract : Longtemps considéré comme trouble mental, le transsexualisme est maintenant connu sous le terme de dysphorie de genre dans la classification internationale de psychiatrie, c’est à dire le DSM. Il n’est question que de la souffrance et de la détresse psychique que peut ressentir toute personne présentant une identité de genre dissonante du sexe biologique assigné à la naissance. La place du psychiatre, controversée par les associations militantes qui prônent la dépsychiatrisation, reste importante dans la prise en charge de cette dysphorie, tant sur le point diagnostique que thérapeutique. Le psychiatre détermine l’absence de contre-indication absolue en vue d’une réassignation hormono-chirugicale, propose une prise en charge adaptée pour les comorbidités psychiatriques afin d’optimiser les résultats de cette réassignation. Son rôle est aussi thérapeutique et d’accompagner ces personnes si elles le souhaitent, dans un but d’améliorer leur qualité de vie, dans une société qui reste encore stigmatisante. Encore peu connue de la sphère médicale, la dysphorie de genre devrait être enseignée à tous les médecins, pour améliorer la prise en charge et l’accueil de ces personnes.

Résumé / Abstract : Long time considered as a mental disorder, transsexualism is now known as gender dysphoria in the international classification, the DSM. It is now only about suffering and significant distress that a person can feel, a person’s anatomic sex does not match the person’s inner sense of self. Psychiatrist’s place, disputed by activist associations which advocate ‘depsychiatrisation’, remains crucial in the medical care of that dysphoria, as much the diagnosis as the therapy. The psychiatrist determines the absence of absolute contraindications in anticipation of hormonal and chirurgical reassignement, proposes a medical care adapted to psychiatric comorbidities in order to optimise the results of this reassignement. His or her role is also therapeutic and to accompany those people if they wish to, with the aim of improving their quality of life within a society that remains stigmatising. Still little known in the medical world, gender dysphoria should be taught to every physicians to improve the medical care and the reception of those people.