Date : 2019
Type : Livre / Book
Type : Thèse / ThesisLangue / Language : français / French
Maladie d'Alzheimer -- Chimiothérapie
Médicaments de la maladie d'Alzheimer -- Efficacité
Maladie d'Alzheimer -- Thérapeutique
Maladie d'Alzheimer -- traitement médicamenteux -- Dissertation universitaire
Anticholinestérasiques -- usage thérapeutique -- Dissertation universitaire
Mémantine -- usage thérapeutique -- Dissertation universitaire
Maladie d'Alzheimer -- thérapie -- Dissertation universitaire
Résultat thérapeutique -- Dissertation universitaire
Classification Dewey : 610
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Résumé / Abstract : Introduction : La maladie d’Alzheimer est un enjeu de santé publique majeur au niveau mondial. La perte de reconnaissance des traitements médicamenteux ces dernières années a amené à réévaluer la prise en soins de ces patients. L’objectif de notre étude était de synthétiser les données d’efficacité disponibles sur les thérapeutiques médicamenteuses et non médicamenteuses dans la maladie d’Alzheimer. Matériel et méthode : Nous avons réalisé une umbrella review, incluant des métaanalyses et revues systématiques référencées sur MEDLINE, évaluant l’efficacité des thérapeutiques médicamenteuses et non médicamenteuses dans la maladie d’Alzheimer, sur une ou plusieurs des 3 échelles d’évaluation suivantes : MMSE, l’ADAS-cog ou le SIB. Résultats : Nous avons inclus 725 articles, dont 36 analysés. Parmi les thérapeutiques médicamenteuses (16 articles), les anticholinestérasiques et la mémantine ont montré une différence statistiquement significative contre placebo, mais avec une taille d’effet modérée (environ 2 et 1 points respectivement sur l’ADAS-Cog, et 1 point sur le MMSE). Parmi les autres thérapeutiques médicamenteuses retrouvées, seule la cérébrolysine semblait pouvoir ralentir le déclin cognitif des patients atteints (inférieur à 1 point sur le MMSE). Parmi les thérapeutiques non médicamenteuses, l’activité physique semble montrer une efficacité sur les troubles cognitifs (environ 2 points sur le MMSE). Les thérapies cognitives globales peuvent également apporter un bénéfice modéré. Les interventions nutritives ne semblent pas être efficaces. Conclusion : L’approche médicamenteuse est en 2019 au second plan de la prise en charge des patients atteints de la maladie d’Alzheimer, la balance bénéfice-risque étant en leur défaveur. L’activité physique pourrait être une alternative proposée à ces patients.