Différends Commerciaux au sein des Pays Membres de l'Organisation Mondiale du Commerce / Jeanne Metivier ; sous la direction de Antoine Bouët et de Sophie Brana

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : anglais / English

Organisation mondiale du commerce -- Organe de règlement des conflits

Commerce international -- Réglementation

Bouët, Antoine (1962-.... ; économiste) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Brana, Sophie (Directeur de thèse / thesis advisor)

Koopman, Robert B. (?-....) (Président du jury de soutenance / praeses)

Fontagné, Lionel (1958-.... ; économiste) (Rapporteur de la thèse / thesis reporter)

Jean, Sébastien (1969-....) (Rapporteur de la thèse / thesis reporter)

Université de Bordeaux (2014-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

École doctorale Sociétés, politique, santé publique (Bordeaux) (Ecole doctorale associée à la thèse / doctoral school)

Groupe de recherche en économie théorique et appliquée (Pessac, Gironde ; 2007-2021) (Laboratoire associé à la thèse / thesis associated laboratory)

Résumé / Abstract : L’objectif de cette thèse est d’étudier comment les pays membres de l’OMC peuvent gérer leurs différends commerciaux. Dans le premier chapitre, nous analysons empiriquement les déterminants de la participation des pays membres de l’OMC à son organe de règlement des différends (ORD). Nous démontrons que la probabilité qu’un pays porte plainte devant l’ORD dépend de sa structure commerciale, mais également de ses capacités légales et de représailles commerciales. Dans le deuxième chapitre, nous déterminons l’impact du commerce illégal sur le bien-être économique. Pour cela, nous construisons un modèle en équilibre partiel dans lequel nous ajoutons du commerce illégal. De plus, nous appliquons ce modèle au trafic d’avocats au Costa Rica. Nos résultats indiquent que le commerce illégal augmente le bien-être économique par rapport à une situation « sans commerce » illégal. En revanche, par rapport à une situation de « libre-échange », le commerce illégal ne compense pas toujours pour les effets néfastes provenant d’une mesure commerciale restrictive. Dans le troisième chapitre, nous utilisons un modèle en équilibre général afin de déterminer si les États-Unis peuvent bénéficier de la menace et/ou de la mise en place d’une politique commerciale basée sur la réciprocité stricte. Nous démontrons que bien que la menace de représailles puisse générer un gain global, sa mise en place réduirait le bien-être économique des États-Unis et du monde.

Résumé / Abstract : The objective of this dissertation is to explore how WTO members may respond to trade disputes. In chapter one, we empirically investigate whether the WTO DSS is beyond reach of developing countries. We find that while the structure of trade plays an important role in explaining the probability that a WTO member initiates a dispute at the WTO DSS, the legal capacity and the trade retaliatory capacity of a country also affects its participation in the DSS. In chapter two, we aim to determine the impact of smuggling on economic welfare. We build a partial equilibrium model of trade in which we introduce illegal trade and apply this model to the smuggling of avocado in Costa Rica. Our results show that smuggling improves welfare compared to the “no-smuggling” situation. Compared to the “free-trade” situation, smuggling does not always compensate for the negative effects arising from the restrictive trade measure. In chapter three, we use a general equilibrium model of trade to determine whether the United States may benefit from the threat and/or application of strict reciprocity against its main trading partners. We demonstrate that while the threat of retaliation through reciprocal taxes may generate a global gain, its effective application would reduce the United States and the world’s welfare.