Le rôle de l'oncologue et sa collaboration avec le médecin généraliste dans la prise en charge du patient atteint de cancer / par Aude Lansonneur ; sous la direction de M. le Dr. Boris Samko,... , M. le Dr. Jean-Philippe Fouquet,...

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Cancérologues

Médecins généralistes

Coopération médicale

Relations médecin-patient

Samko, Boris (1967-.... ; docteur en médecine) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Fouquet, Jean-Philippe (1968-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Université de Tours (1971-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Université de Tours. UFR de médecine (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : Le rôle de l'oncologue et sa collaboration avec le médecin généraliste dans la prise en charge du patient atteint de cancer / par Aude Lansonneur ; sous la direction de M. le Dr. Boris Samko,... , M. le Dr. Jean-Philippe Fouquet,... / Tours : SCD de l'université de Tours , 2019

Résumé / Abstract : Introduction : Les politiques de santé ordonnent d’améliorer le parcours de soins des patients atteints de cancer. L’activité de l’oncologue et sa collaboration avec le médecin généraliste (MG) nécessitent d’être mieux connues. L’objectif de ce travail était d’analyser les représentations des oncologues sur leur rôle et sur leur collaboration avec les MG. Méthodes : Etude qualitative par entretiens individuels semi-directifs de 9 oncologues d’Indre-et-Loire et du Loir-et-Cher. Résultats : Les oncologues s’identifiaient comme les experts du traitement du cancer. Ils s’impliquaient dès la décision thérapeutique jusqu’au suivi post-thérapeutique. Ils participaient rarement à la découverte du cancer, et de façon variable à la phase palliative. Les oncologues décrivaient leur discipline comme transversale, psycho-sociale, évolutive et ressemblant à la médecine générale. La relation avec le patient et son entourage était primordiale. Le MG était perçu comme le conseiller et le soutien psychologique du patient. Les prises en charge étaient peu partagées avec les MG, mais plutôt parallèles, et séquentielles, notamment dans les zones à faible densité médicale. Selon les oncologues, l’implication variable des MG et le manque d’échanges entre eux rendaient la collaboration perfectible. Ils proposaient donc de renforcer les réseaux de communication et les moyens humains. Conclusion : Les oncologues percevaient leur activité dans une approche globale du patient et appelaient à plus d’interdisciplinarité. Une meilleure connaissance des activités propres de tous les acteurs de la prise en charge, ainsi que des attentes des patients, permettraient de répondre aux exigences de soins actuelles et à venir.

Résumé / Abstract : Introduction: Healthcare policies impose to improve the quality of medical care given to patients with cancer. Oncologists’ practices and how they collaborate with general practitioners (GPs) need to be better known. In that context, the aim of this work was to analyze oncologist’s representations of their own role and their collaboration with GPs. Methods: Qualitative study based on the interviews of nine oncologists from Indre-et-Loire and Loire-et-Cher (France). Results: Oncologists defined themselves as experts of cancer treatment from the treatment decision to the follow-up care after cancer treatment. They seldom contributed to the cancer diagnosis and their implications within palliative care were however fluctuating. Oncologists describe their own activity as a transversal approach, offering psychosocial care, evolving and resembling to the activity of GPs. The relationship between the patients and their relatives was essential. The GP was identified as both an advisor and a moral support for the patient. Medical care decisions were rarely shared with the GP, but often parallel, and sequential, especially in areas where medical coverage was low. However, according to oncologists, the lack of exchange between oncologists and GPs could affect their relationship. They hence proposed to strengthen communication networks and manpower. Conclusion: Oncologists described their own activity as a global approach and asked for more interdisciplinarity. A better understanding of the practices of every medical staff actors involved in the cancer treatment and of the patients’ expectations, would help to address current and future healthcare challenges.