Date : 2019
Type : Livre / Book
Type : Thèse / ThesisLangue / Language : français / French
Accès en ligne / online access
Résumé / Abstract : Introduction et objectifs : plusieurs études ont démontré que les secrétaires permettent de diminuer la prévalence du syndrome d'épuisement professionnel chez les médecins généralistes, qu'en est-il de l'état de santé des secrétaires ? L'objectif principal de cette étude est d'établir un état des lieux du syndrome d'épuisement professionnel chez les secrétaires médicales physiques des cabinets libéraux de médecine générale en Midi-Pyrénées de mai à novembre 2018. Les objectifs secondaires sont de comparer ces résultats avec les salariés actifs et avec les médecins généralistes et d'identifier certains facteurs protecteurs ou aggravants. Matériels et méthodes : c'est une étude épidémiologique et quantitative. Nous avons contacté les secrétaires médicales par téléphone puis nous leur avons envoyé par courrier électronique un questionnaire composé de 28 items. 22 items correspondent à l'échelle de mesure Maslach Burnout Inventory et 6 items concernent la secrétaire et le cabinet médical. L'étude a été menée exclusivement chez les secrétaires médicales femmes, qui travaillaient physiquement dans un cabinet libéral de médecine générale en Midi-Pyrénées entre mai et novembre 2018. Résultats et discussion : nous avons effectués 388 appels et obtenus 180 adresses électroniques. Au total, 151 secrétaires médicales ont participé à l'étude. 39,7% d'entre elles présentent un syndrome d'épuisement professionnel, soit plus que les salariés actifs et moins que les médecins généralistes. Plus une secrétaire est âgée, moins elle a de risque d'être en situation d'épuisement professionnel (OR=0.58 ; IC95% [0.35 ; 0.95] ; p=0.029). Mais plus elle a d'expérience professionnelle, plus elle a de risque d'être en situation d'épuisement professionnel (OR=1.64 ; IC95% [1.04 ; 2.58] ; p=0.033). Les secrétaires qui ont débuté ce métier après l'âge de 45 ans ont significativement moins de risque de présenter un syndrome d'épuisement professionnel (p=0.028). Conclusion : la souffrance des secrétaires médicales est donc réelle. Il est important de mettre en place des moyens de prévention et de poser le diagnostic précocement.
Résumé / Abstract : Introduction: several studies have shown that secretaries can reduce the prevalence of burnout syndrome among general practitioners, what about the prevalence of the syndrome within the secretaries? The main objective of this study is to establish a clear picture of burnout syndrome among physical medical secretaries who work in private practice of general medicine in Midi-Pyrenees from May to November 2018. The secondary objectives are to compare these results with active employees and with general practitioners and identify some protective or aggravating factors. Materials and methods: this is an epidemiological and quantitative study. We contacted the medical secretaries by phone and then emailed them a survey containing 28 items. 22 items correspond to the Maslach Burnout Inventory scale and 6 items concern the secretary and the medical office. The study was conducted exclusively with female medical secretaries, who physically worked in a private practice of general medicine in Midi-Pyrénées between May and November 2018. Results and discussion: we called 388 medical secretaries and obtained 180 email addresses. A total of 151 medical secretaries participated in the study. 39.7% of them have burnout syndrome, more than active employees and less than general practitioners. The older a secretary is, the less likely she experience burnout (OR = 0.58, 95% CI [0.35, 0.95], p = 0.029). But the more experienced she is, the more likely she experience burnout (OR = 1.64, 95% CI [1.04, 2.58], p = 0.033). Secretaries who started this job after the age of 45 are experiencing significantly less likely burnout (p = 0.028). Conclusion: the suffering of medical secretaries is real. It's important to work on burnout prevention and ensure early diagnosis.