Date : 2017
Type : Livre / Book
Type : Thèse / ThesisLangue / Language : français / French
Obésité -- Chirurgie -- Dissertation universitaire
Parcours de soins coordonnés -- Dissertation universitaire
Médecins généralistes -- France -- Nord-Pas-de-Calais (France) -- Enquêtes -- Dissertation universitaire
Chirurgie bariatrique -- Dissertation universitaire
Orientation vers un spécialiste -- Dissertation universitaire
Études transversales -- Dissertation universitaire
Classification Dewey : 610
Résumé / Abstract : Contexte : la région Nord-Pas-de-Calais est la région la plus touchée par l’obésité, en France. La chirurgie bariatrique (CB) a fait preuve de son efficacité contre l’obésité morbide. Le médecin généraliste (MG) est un acteur majeur de la prise en charge de l’obésité en soins primaires. L’objectif de cette étude est de déterminer comment s’impliquent les médecins généralistes du Nord-Pas-de-Calais dans la prise en charge préopératoire du patient obèse candidat à la chirurgie bariatrique et d’identifier les difficultés qu’ils rencontrent ainsi que leurs solutions pour y remédier. Méthode : étude quantitative, descriptive et transversale. 350 médecins généralistes ont été interrogés par questionnaire transmis par courrier postal en juin 2017. Résultats : 217 réponses ont été obtenues soit un taux de réponse de 62 %. Bien que les MG n’étaient que 29 % à avoir lu les recommandations HAS concernant la chirurgie bariatrique, 88% estimaient qu’il était de leur rôle de l’évoquer aux patients éligibles. 39 % étaient impliqués dans l’initiation de la CB. Les MG qui avaient lu les recommandations HAS étaient 51 % à être impliqués dans l’initiation de la CB versus 33 % pour ceux qui ne les avaient pas lues (p=0,011). Ils choisissaient alors le chirurgien à qui ils adressaient le patient dans 88 % des cas. 77 % des MG qui étaient impliqués dans l’initiation de la CB suivaient plus de 5 patients opérés versus 56 % pour ceux qui ne l’étaient pas (p=0,002). Ils avaient un rôle d’accompagnement (66%) dans le parcours de soins et jugeaient leur implication moyenne (35 %). Le contexte psychologique du patient était une information importante à communiquer (85 %). L’expérience personnelle (65 %) était leur principale source d’information. 66 % étaient d’accord pour dire que s’ils étaient plus impliqués en préopératoire ils le seraient également en post-opératoire. Les pistes pour favoriser leur implication et améliorer le parcours de soins préopératoire étaient la création d’un dossier patient commun et une fiche de liaison. Conclusion : l’implication du MG dans l’initiation de la CB doit être améliorée. Favoriser leur implication en préopératoire semble être nécessaire pour améliorer leur implication en post- opératoire. En effet le nombre de patients opérés ne cessant d’augmenter, l’équipe pluridisciplinaire ne pourra assurer seule le suivi de ces patients.