Modos da soberania e a questão contemporânea do poder / Gustavo Cezar Ribeiro ; sous la direction de Jean-François Kervégan et de Renato Lessa

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : portugais / Portuguese

Souveraineté

Classification Dewey : 100

Classification Dewey : 120

Kervégan, Jean-François (1950-.... ; philosophe) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Lessa, Renato (Directeur de thèse / thesis advisor)

Ferreira, Bernardo (19..-....) (Rapporteur de la thèse / thesis reporter)

Guimarães, Cesar (19..-....) (Rapporteur de la thèse / thesis reporter)

Colliot-Thélène, Catherine (1950-2022) (Membre du jury / opponent)

Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (1971-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Universidade do Estado do Rio de Janeiro (Organisme de cotutelle / degree co-grantor)

École doctorale Philosophie (Paris) (Ecole doctorale associée à la thèse / doctoral school)

Centre de philosophie contemporaine de la Sorbonne (Paris ; 2002-....) (Equipe de recherche associée à la thèse / thesis associated research team)

Centre de philosophie contemporaine de la Sorbonne (Paris ; 2002-....) (Laboratoire associé à la thèse / thesis associated laboratory)

Résumé / Abstract : Ce travail divisé en trois parties est un effort de récupération du concept de souveraineté. Le point de départ théorique de la thèse réside dans l’affirmation que la possibilité de penser la politique dans la modernité et à l’époque contemporaine passe par la nécessité d’affirmation d’un principe de souveraineté. Il l’avoue, d’abord, la nécessité d’une brève reprise de son sens historique, revisitant les origines de la pensée politique moderne et en identifient là les éléments constitutifs de la notion de souveraineté qui opèrent aujourd’hui dans les différentes théories du pouvoir. Mais le plus grand effet de cette reprise doit être compris en termes d’un effort de « réhabilitation » de la souveraineté. Cet objectif, cependant, nécessite deux mouvements parallèles : 1) la tentative de reconnaitre la présence de la souveraineté ou de certains de ses éléments-clés au sein des théories qui la rejettent, soit pour des raisons politiques ou épistémologiques ; 2) l’indication des éventuelles nouvelles articulations des éléments de la souveraineté, de telle sorte qu’elle puisse reprendre sa puissance d’analyse et d’explication sur la réalité du pouvoir. En général, le travail cherche à récupérer non exactement l’histoire du concept, mais les opérateurs cognitifs de la souveraineté qui lui ont été attribuées dans un moment historique particulier. De l’identification de ces opérateurs, je tiens à souligner sa présence dans des formulations apparemment défavorables à l’idée du souverain. Cette argumentation a demandé, dans sa première partie, un retour aux ordonnateurs et classiques de ce grand thème.

Résumé / Abstract : This work is divided into three parts an effort of reconstruction of the concept of sovereignty. The theoretical starting point of the argument lies in the assertion that the possibility of thinking of politics in modern and contemporary times passes through the need for affirmation of the principle of sovereignty. It admits, at first, the need for a quick recovery of its historical sense, revisiting the origins of modern political thought and there identifying the elements of the concept of sovereignty, which now operates in the different theories of power. But the biggest effect of that recovery is to be understood in terms of an effort to the “rehabilitation” of sovereignty. This goal, however, requires two parallel movements: 1) an attempt to recognize the presence of the sovereignty or some of its key elements in theories that reject it, either for political or epistemological reasons; 2) an indication of any new joint elements of sovereignty, so that it can regain its power of analysis and explanation of the reality of power. In general, the work seeks to recover not exactly the history of the concept, but the cognitive operators of sovereignty that have been allocated in a particular historical moment. From the identification of these operators, I want to emphasize its presence in seemingly unfavourable formulations to the idea of the sovereign. This argument has requested, in the first part, a return to the classics of this great theme.