La poétique de la fable en vers d'après les discours des fabulistes (1719-1792) / Arwa Ali ; sous la direction de Jean-Noël Pascal

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Fables françaises -- 18e siècle -- Critique et interprétation

Poésie didactique française -- 18e siècle

Poétique

Querelle des Anciens et des Modernes

Pascal, Jean-Noël (1954-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Belin, Christian (Président du jury de soutenance / praeses)

Requemora, Sylvie (1970-....) (Rapporteur de la thèse / thesis reporter)

Louvat-Molozay, Bénédicte (1970-....) (Membre du jury / opponent)

Université Toulouse - Jean Jaurès (1970-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

École doctorale Arts, Lettres, Langues, Philosophie, Communication (Toulouse) (Ecole doctorale associée à la thèse / doctoral school)

Patrimoine, littérature, histoire (Toulouse) (Laboratoire associé à la thèse / thesis associated laboratory)

Résumé / Abstract : Cette thèse se propose de présenter et d’analyser les discours prescriptifs des fabulistes du XVIIIe siècle, en commençant par celui de Houdar de La Motte qui, dans ses Fables nouvelles, en 1719, s’est posé en adversaire admiratif de La Fontaine, inégalable poète mais moraliste très contestable. Après avoir présenté ce recueil fondateur dans le contexte de la crise générale de la poésie que connaît la France à l’heure de la Qurelle d’Homère, l’on étudie les idées de l’audacieux fabuliste, soucieux d’établir des règles pour réaliser des apologues en vers qui soient conformes à l’objectif didactique qui, selon La Motte, est une priorité dans ce genre d’écrire. Quatre des successeurs de La Motte, dont les recueils sont parus de 1729 (Richer) à 1792 (Florian), ont été retenus pour examiner si cette première poétique prescriptive a été suivie ou contestée par des poètes qui s’y réfèrent forcément, comme d’ailleurs ils se réfèrent à La Fontaine, modèle écrasant qu’on se risque parfois à analyser pour percer son secret ou qu’on se contente d’admirer pour s’autoriser à ambitionner une place après lui.

Résumé / Abstract : This thesis proposes to present and analyze the prescriptive discourses of the eighteenth-century’s fabulists, starting with the one of Houdar de La Motte, who in his new Fables in 1719 posed as an admiring opponent of La Fontaine, matchless poet but a very questionable moralist. After presenting this founding book in the context of the general crisis of poetry in France at the time of Homer's Qurelle, we study the ideas of the daring fabulist, anxious to establish rules to make apologues in verses that are in conformity with the didactic objective which, according to La Motte, is a priority in this kind of writing. Four of the successors of La Motte, whose collections were published from 1729 (Richer) to 1792 (Florian), were retained to examine whether this first prescriptive poetic was followed or disputed by poets who necessarily referred to it as they would refer to La Fontaine, an overwhelming model that one sometimes dares to analyze in order to pierce his secret or that one merely admires to allow himself to ambition a place after him.