Les fondements méthodologiques de l'intervention institutionnelle en France : Étude comparée de sociologie clinique / Jean-Luc Prades ; [sous la direction de ] Michel Oriol

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Sociologie des organisations

Analyse institutionnelle -- France

Psychologie sociale

Théorie de l'action

Travail -- Psychologie

Dynamique des groupes

Oriol, Michel (19..-2021) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Amado, Gilles (1945-....) (Membre du jury / opponent)

Heinich, Nathalie (1955-....) (Membre du jury / opponent)

Morin, Michel (Membre du jury / opponent)

Université de Nice (1965-2019) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Université de Nice. UFR des lettres, arts et sciences humaines (Organisme de soutenance / degree-grantor)

École doctorale Lettres, sciences humaines et sociales (Nice ; 1992-2016) (Ecole doctorale associée à la thèse / doctoral school)

Résumé / Abstract : La 4e de couverture indique : "Se demander dans quelle mesure les effets d'une pratique sont imputables aux formes organisationnelles qu'elle a prises nécessite d’interroger les théories et pratiques de l'intervention. Cette thèse s'appuie sur une étude comparée des méthodologies des principaux courants français de l’intervention institutionnelle dont la naissance remonte aux années 60 et 70. Sept « courants » sont concernés : la sociologie des organisations (M. Crozier) ; la sociologie de l’action (A. Touraine) ; l'analyse institutionnelle (R. Lourau) ; la socio-psychanaIyse (G. Menclel) ; l’intervention psychosociologique, en psychologie sociale et sociologie clinique (J. Dubost, E. Enriquez, V. de Gaulejac) , la psychodynamique du travail (Ch. DeJours) et l’approche psychanalytique de groupe (D. Anzieu, R. Kaes). La première partie de la thèse (les origines) propose une mise en perspective historique et théorique de ces « 6 écoles » en interprétant les travaux des « pionniers » (d'E. Mayo à Pichon-Rivière) comme des réponses institutionnelles au taylorisme. La deuxième partie (les courants) présente les sept « écoles » envisagées dans leur évolution en mettant l’accent sur les pratiques d'intervention dans leurs rapports aux théories énoncées. Dans la troisième et dernière partie (les pratiques), l’auteur décrit six monographies où il a été lui-même intervenant dans le cadre d'interventions sociopsychanalytiques. C’est l'occasion de poursuivre l'étude transversale comparée entamée dans la deuxième partie et d'interroger l’ensemt›le des « courants » sur des questions aussi importantes que : les rapports à l’organisation du travail ; la structure des groupes constitués lors des interventions ; le statut des intervenants... Le tableau d’ensemble, jamais réalisé jusqu'ici, est agrémenté d'extraits d'entretiens réalisés avec au moins une personnalité provenant de chacune des sept «écoles» choisies".