État des lieux des consommations de médicaments à visée psychoctive chez les étudiants en médecine de Lille vs. Montpellier-Nîmes / Margaux Tiberghien ; sous la direction du Dr Hélène Donnadieu-Rigole

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Psychotropes

Étudiants en médecine

Santé mentale

Comportement toxicomaniaque -- Dissertation universitaire

Donnadieu-Rigole, Hélène (Directeur de thèse / thesis advisor)

Université de Montpellier. Faculté de médecine (2015-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : État des lieux des consommations de médicaments à visée psychoctive chez les étudiants en médecine de Lille vs. Montpellier-Nîmes / Margaux Tiberghien ; sous la direction du Dr Hélène Donnadieu-Rigole / , 2018

Résumé / Abstract : Les jeunes de 17 à 25 ans sont une population a risque de consommation de substances psychoactives et les étudiants en médecine ne sont pas épargnés par cette attitude. De par leur posture spécifique, les étudiants en médecine ont une vulnerabilité propre à la consommation problématique de SPA et un accès facilité. Ainsi l’objectif principal de cette étude était de réaliser un état des lieux des consommations de médicaments à visée psychoactive chez les étudiants en médecine des deux facultés Montpellier-Nîmes et Lille. Les objectifs secondaires étaient de déterminer les facteurs de risque de consommation de ces médicaments. Il s’agit d’une étude épidémiologique observationnelle, transversale et quantitative. Un questionnaire anonyme élaboré à partir de tests valides (POMI, ECAB, HAD, DAST 10) a été envoyé par mail aux étudiants en médecine (internes et externes) de l’Université de Montpellier-Nîmes et de Lille au mois de juin 2018. L’effectif total comprenait 914 étudiants sur 7 623 au total. Le taux d’étudiants interrogés consommant au moins un médicament à visée psychoactive était de 41 % ; 37.15 % des étudiants lillois et 46.50 % à Montpellier-Nîmes. Cette différence était significative (p = 0.004). Selon le test HAD ; un score d’anxiété pathologique était trouve chez 51.6 % des répondants (>8/21), parmi eux 30 % avaient une symptomatologie anxieuse avérée, 11 % avaient des symptômes dépressifs douteux, et 5.8 % avaient un syndrome dépressif avéré. Le score d’anxiété élevé sur cette même échelle était un facteur de risque de consommation de traitements psychotropes (p <0.001), tout comme le score de dépression élevé (p <0.001). Le fait d’avoir plus de 25 ans était un facteur de risque de consommation de médicaments psychotropes (p <0.0001). La prévention des risques et la prise en soins de ceux-ci est donc primordiale. Il est indispensable de rétablir un équilibre dans la santé mentale des médecins de demain