Date : 2018
Type : Livre / Book
Type : Thèse / ThesisLangue / Language : français / French
Maladies professionnelles -- Prévention
Santé au travail -- Dissertation universitaire
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Résumé / Abstract : Introduction : la prévention de la souffrance au travail des internes hospitaliers, mise en lumière par la médiatisation de situations dramatiques, peut notamment s’effectuer via la Médecine du Travail. Une Problématique de Santé au Travail : l’étudiant intégrant l’internat en médecine ou chirurgie se trouve dans une période de fragilité psycho-émotionnelle relative. (Phase de transition identitaire personnelle et professionnelle). Il doit faire face à des responsabilités et des contraintes professionnelles nouvelles, auxquelles il n’a pas toujours été préparé, notamment les risques psychosociaux. Celles-ci peuvent être à l’origine de pathologies psychiques, addictives ou physiques, selon les ressources adaptatives et les facteurs de vulnérabilité individuels. Le contexte réglementaire en Santé au Travail : l’interne hospitalier est potentiellement soumis à des risques professionnels divers, notamment : risques biologiques de catégorie 3 et 4 (tuberculose, hépatite B…), risques chimiques, risques rayonnements ionisants et risques psychosociaux. A ce titre, il devrait bénéficier d’un suivi individuel renforcé en médecine préventive, dans l’attente des décrets d’application dans la fonction publique de la Loi El Komri du 8 août 2016. Proposition de Prise en charge adaptée en Santé au Travail : en visite initiale de médecine préventive, seul un tiers des internes se rendent à leur rendez-vous, par manque de temps ou par manque d’intérêt. Il s’agit donc de leur proposer un contenu de visite davantage adapté, axé sur la prévention des risques psychosociaux, la recherche de facteurs individuels de susceptibilité tels que personnalité hyperinvestie au travail, neurotiscisme, antécédent de pathologie dépressive… Le service de médecine préventive s’articule avec d’autres intervenants ressources, dans une démarche globale de prévention. Conclusion : la notion de bien-être au travail des internes hospitaliers représente un enjeu de santé publique majeur, qu’il convient d’inculquer aux générations actuelles et futures le plus précocement possible