Date : 2018
Type : Livre / Book
Type : Thèse / ThesisLangue / Language : français / French
Connaissances, attitudes et pratiques en santé
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Résumé / Abstract : Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité chez les femmes. Des études semblent démontrer que la ménopause entraîne une augmentation de l'incidence de ces maladies. L'objectif était d'évaluer la connaissance et la compréhension du risque cardiovasculaire chez les femmes ménopausées. Etude qualitative réalisée de mai à novembre 2017 sous la forme de 2 focus group et 4 entretiens individuels incluant 14 femmes ménopausées en prévention primaire et secondaire (de 0 à 4 facteurs de risque cardiovasculaires). L'étude des verbatims a été conduite selon une approche inductive dans le cadre de la théorisation ancrée, à l'aide du logiciel Nvivo 11 ®. Une triangulation des chercheurs a été réalisée. La représentation des maladies cardiovasculaires et de leurs facteurs de risque était limitée à une connaissance commune de par l'expérience indirecte des proches et des campagnes d'informations. Les participantes semblaient ne pas se sentir concernées par les maladies cardiovasculaires. Les mesures préventives évoquées étaient identifiées comme des mesures de préservation de leur bonne santé et non des mesures de protection cardiovasculaire. Il y avait d'ailleurs très peu de questionnement personnel, que ce soit sur le thème de la ménopause ou bien celui des maladies cardiovasculaires. Quant à la ménopause, celle-ci était pour la plupart très bien accueillie par les patientes, et certaines de ses conséquences ont pu être identifiées. Cependant le lien entre la ménopause et les maladies cardiovasculaires n'était connu d'aucune participante. Concernant le THM peu de patientes y avait eu recours, la relation aux médicaments étant perçu de manière plutôt péjorative. Malgré une bonne identification des facteurs de risque cardiovasculaire, les femmes ménopausées ne considéraient pas la ménopause comme un évènement entrainant des conséquences cardiovasculaires. Le rôle du médecin traitant dans la délivrance de cette information serait à envisager