Parcours de soin des patientes ayant des dyspareunies dans le post-partum : étude sur les femmes ayant accouché à la maternité de Challans entre janvier et juin 2017 / Leslie Chauvigné ; sous la direction de Anne Surrault

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Dyspareunie

Maladies puerpérales

Parcours de soins coordonnés

Surrault, Anne (19..-) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Université de Nantes (1962-2021) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Nantes Université. Pôle Santé. UFR Médecine et Techniques Médicales (Nantes) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : Parcours de soin des patientes ayant des dyspareunies dans le post-partum : étude sur les femmes ayant accouché à la maternité de Challans entre janvier et juin 2017 / Leslie Chauvigné ; sous la direction de Anne Surrault / Nantes : Université de Nantes , 2018

Résumé / Abstract : Introduction : la dyspareunie du post-partum est fréquente, entre 32% et 64% à 3 mois du post-partum. Il n'existe pas de recommandation sur sa prise en charge et peu d'études sur ce sujet. Objectif : L'objectif de cette étude était d'évaluer les trois étapes du parcours de soin, la prévention, la prise en charge diagnostique et thérapeutique, des patientes souffrant de dyspareunies dans les trois premiers mois du post-partum. Méthode : la méthodologie utilisée était mixte avec une partie quantitative descriptive, basée sur un questionnaire envoyé à 3 mois du post-partum, en parallèle d'une partie qualitative par entretiens semi-dirigés auprès des femmes dyspareuniques recrutées via le questionnaire. Une analyse thématique a été effectuée. Résultats : de janvier à juin 2017, 105 femmes ont été incluses à la maternité de Challans, 83% ont retourné le questionnaire, 90% avaient repris une activité sexuelle, 46% souffraient de dyspareunies. Les entretiens ont été réalisé auprès de 13 femmes parmi elles. Cette étude a mis en évidence que l'intervention d'un professionnel de santé aux trois temps du parcours de soins n'était pas systématique. La sage-femme était la plus impliquée, contrairement au médecin généraliste, absent. Le principal frein de la prise en charge était communicationnel. Par ailleurs, les femmes percevaient l'impact positif du conjoint sur la dyspareunie. Conclusion : au regard de ses missions, le médecin généraliste pourrait renforcer son rôle dans le parcours de soins. Des stratégies d'initiations du sujet sont à développer pour aider le professionnel de santé à l'aborder. La prise en charge du couple dans le post-partum s'impose comme un enjeu de santé sexuelle.