Date : 2018
Type : Livre / Book
Type : Thèse / ThesisLangue / Language : français / French
Résumé / Abstract : Introduction : Le cancer du col est un problème de santé publique en France, évitable grâce à la prévention primaire : la vaccination et à la prévention secondaire : le frottis cervico-utérin. Pourtant, la couverture vaccinale est faible en France. L’objectif de l’étude est de déterminer les difficultés rencontrées par le médecin généraliste pour prescrire le vaccin anti-HPV. Matériel et méthodes : Etude qualitative portant sur des médecins généralistes du bassin Briviste, fin 2017, lors de focus group et menée jusqu’à saturation des données. L’analyse descriptive, axiale et matricielle ont été réalisées sur le logiciel N’Vivo. Résultats : 12 médecins généralistes ont participé à 2 focus group. 97 noeuds axiaux sont ressortis regroupés en 6 thèmes : la patiente et ses parents, le médecin généraliste et ses confrères, le cancer du col de l’utérus et l’HPV, la vaccination et ses controverses, la culture française et les solutions, outils et facilitateurs proposés par les médecins. Discussion : Malgré toute leur réflexivité et leur enthousiasme vis-à-vis de cette vaccination, les médecins généralistes doutent devant le manque d’informations scientifiques et face au lobbying anti-vaccin. Au cours des entretiens, les médecins généralistes nous ont fait part de leurs astuces pour faciliter la prescription de ce vaccin et des outils qu’ils souhaiteraient avoir à leur disposition : fiches pédagogiques, création d’une consultation dédiée à l’adolescent, campagnes de prévention. L’implication des pouvoirs publics semblent donc primordiale pour répondre aux freins des médecins généralistes, premiers prescripteurs de ce vaccin. Faut-il encore qu’une fois prescrit, le vaccin soit réalisé. Pouvons espérer une campagne de prévention par la vaccination dans une dynamique éducative et non restrictive à court terme ?
Résumé / Abstract : Introduction : Cervical cancer is a public health problem in France, avoidable thanks to primary prevention : vaccination and secondary prevention: cervical-uterine smear. However, vaccination coverage is low in France. The objective of the study is to determine the difficulties encountered by the general practitioner to prescribe the HPV vaccine. Materials and methods : Qualitative study of general practitioners in the Brive population base at the end of 2017, during the focus group, and conducted until data saturation. Descriptive, axial and matrix analysis were performed on N’Vivo software. Results : 12 general practitioners participated in 2 focus group. 97 axial nodes emerged, grouped into 6 themes: the patient and her parents, the general practitioner and his colleagues, cancer of the cervix and HPV, vaccination and its controversies, French culture and solutions, tools and facilitators offered by physicians. Discussion : Despite all their reflexivity and enthusiasm for this vaccination, general practitioners are skeptical about the lack of scientific information and anti-vaccine lobbying. During the interviews, general practitioners told us their tips to facilitate the prescription of this vaccine and the tools they would like to have at their disposal : educational sheets, creation of a specific consultation dedicated to the adolescent and campaigns of prevention. The involvement of public authorities seems essential to meet the brakes of general practitioners, the first prescribers of this vaccine. It is necessary that once prescribed, the vaccine is realized. Can we hope a prevention campaign by vaccination in an educational dynamic and not restrictive in a short delay ?