Etat des lieux de la place accordée à la cigarette électronique dans l'aide au sevrage tabagique chez les médecins généralistes de Rhône-Alpes en 2017 : étude quantitative descriptive auprès de 224 médecins généralistes / Grégoire Dedenis ; sous la direction de Christine Lasset et Marie Malecot

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Cigarettes électroniques

Tabagisme -- Thérapeutique

Médecins généralistes

Lasset, Christine (1961-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Malecot, Marie (19..-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Université Claude Bernard (Lyon ; 1971-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : Etat des lieux de la place accordée à la cigarette électronique dans l'aide au sevrage tabagique chez les médecins généralistes de Rhône-Alpes en 2017 : étude quantitative descriptive auprès de 224 médecins généralistes / Grégoire Dedenis ; sous la direction de Christine Lasset et Marie Malecot / , 2017

Résumé / Abstract : La cigarette électronique suscite l'engouement d'un nombre important de fumeurs, et apparaît comme une nouvelle alternative potentiellement utile dans la lutte contre le tabagisme. Les médecins sont fréquemment questionnés sur ce thème de la part de leurs patients en consultation. Nous souhaitions déterminer l'attitude des médecins généralistes vis-à-vis de la cigarette électronique en consultation d'aide au sevrage tabagique, via l'utilisation d'un hétéro-questionnaire en ligne.Étude quantitative descriptive. Nous avons contacté 2230 médecins généralistes de la région Rhône Alpes entre avril et aout 2017 par le biais d'un questionnaire en ligne. 224 ont répondu, soit un taux de réponse de 10%. 64% considéraient la cigarette électronique comme une méthode de substitution efficace, et 19.6% estimaient qu'elle était plus efficace que les méthodes de substitution classiques. 71% la conseillaient à leurs patients, davantage seule (59%), et ils la trouvaient surtout utile pour les gros fumeurs (71%), les fumeurs présentant des complications liées au tabac (68%) et après échec d'un premier traitement nicotinique substitutif classique (79%). 29% ne la conseillaient pas à leurs patients. Les raisons principalement évoquées étaient le manque d'études sur l'efficacité, le manque de recul sur la toxicité et l'absence de positionnement clair émanant des organismes sanitaires. La connaissance de la recommandation 2014 de l'HAS et le fait d'avoir bénéficié d'une formation ciblée sont des facteurs significatifs de promotion de la cigarette électronique ; or 61% ne connaissaient pas la recommandation, et 82% n'avaient bénéficié d'aucune formation. Ces données doivent encourager les pouvoirs publics à revoir les modes de diffusion de leurs recommandations officielles. En dépit de certitudes à long terme concernant son efficacité ou son innocuité, la cigarette électronique semble être entrée dans les pratiques des médecins généralistes dans l'accompagnement au sevrage de leurs patients fumeurs, plutôt en deuxième intention après une première ligne de substitution par des produits classiques