Date : 2017
Type : Livre / Book
Type : Thèse / ThesisLangue / Language : français / French
Dénomination commune internationale
Étudiant médecine -- Dissertation universitaire
Ordonnances médicamenteuses -- Dissertation universitaire
Médicaments génériques -- Dissertation universitaire
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Résumé / Abstract : Objectif : Utilisation, connaissance et facteurs influençant la prescription en Dénomination Commune Internationale chez les internes de médecine générale (IMG) de la faculté de Rennes. Méthode : Etude transversale descriptive par questionnaire. Résultats : 72 internes ont répondu. L’obligation de prescription en DCI depuis le 01/01/2015 est connue de seulement 54.2%. Mais 95.8% sont favorables à la DCI, pour son uniformisation et l’universalité des prescriptions (97.2%), l’indépendance vis-à-vis de l’industrie pharmaceutique (80.6%) et une meilleure connaissance des traitements (66.7%). Les principaux obstacles ressentis sont les patients (76.4%) et le manque de connaissance (69.4%). Ils sont 97.2% à en connaitre le principe mais seulement 41.7% connaissent l’existence du segment-clé, qui pourtant la défini. La formation à la DCI est insuffisante pour 88.9% des internes. Pour l’améliorer, un enseignement en DCI est attendu (81.3%), une incitation pendant les stages (68.8%) et la présence de cours dédiés pendant l’internat (64.1%) et l’externat (56.3%). Le stage praticien permet une augmentation de la DCI pour 29.5% mais le SASPAS n’induit pas de modification des habitudes chez 72.7%. Les IMG utilisent principalement la DCI lors de renouvellement de traitement déjà exprimé ainsi (95.8%) et lors de son introduction dans les pathologies chroniques (68.1%) et aigue (56.9%). Les logiciels d’aide à la prescription sont aidants pour 73.1% même si 47.2% les trouvent inadaptés. Les visiteurs médicaux influencent la prescription en nom de marque pour 60.9% des 31.9% qui les reçoivent. Les revues médicales influenceraient 64.2% des IMG pour l’utilisation de la DCI. Conclusion : Les internes interrogés utilisent peu la DCI, principalement à cause d’un manque de connaissance, lié à un déficit d’apprentissage, et une réticence ressentie de la part des patients. Les logiciels d’aide à la prescription, les visiteurs médicaux et les revues médicales paraissent jouer un rôle modeste.