Date : 2017
Type : Livre / Book
Type : Thèse / ThesisLangue / Language : français / French
Langue / Language : anglais / English
Soins médicaux -- Contrôle de la qualité
Personnel médical -- Responsabilité professionnelle
Accès en ligne / online access
Résumé / Abstract : Le terme de seconde victime a été introduit par Wu en 2000 pour décrire l'impact des Evènements Indésirables Associés aux Soins (EIAS). « Second Victim Experience and Support Tool » (SVEST) est un questionnaire dont la fiabilité et la validité ont été démontrées pour évaluer l'expérience de seconde victime et les types de soutien désirés par les soignants. L'objectif de ce travail était de traduire et d'adapter pour les internes de médecine générale le questionnaire SVEST de l'anglais au français selon les recommandations internationales ISPOR. La traduction a été réalisée par deux traducteurs dont un expert en EIAS. La rétrotraduction a été effectuée par une traductrice professionnelle. La révision de la rétrotraduction a été menée par un médecin bilingue puis par les intervenants des étapes précédentes. Le test sur un échantillon représentatif de la population cible a été effectué auprès de dix-huit internes de médecine générale de Lyon. Les principales difficultés ont été d'adapter le vocabulaire pour les internes de médecine générale, qui effectuent leurs stages en milieu hospitalier et en ambulatoire, le questionnaire SVEST étant destiné aux soignants travaillant en institution. Les types de soutien les plus souhaités « discuter en détail avec un pair de ce qui est arrivé » et « discuter avec mon senior de l'incident », sont également les soutiens majoritairement désirés par les soignants selon la littérature. En conclusion ce questionnaire est un outil qui peut permettre de dépister les secondes victimes parmi les internes de médecine générale et d'aider au développement des soutiens mis en place par le Collège Universitaire de Médecine Générale (CUMG). Le soutien apporté aux soignants a pour objectif qu'ils deviennent non pas secondes victimes mais premiers acteurs, en modifiant leurs pratiques et en s'investissant dans la sécurité des soins