Etude du ressenti et de la connaissance de l’ostéoporose fracturaire / Sofiane Seghir ; sous la direction du Dr Hélène Che

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Fractures ostéoporotiques

Poignet

Qualité de la vie

Fractures de la hanche -- Dissertation universitaire

Che, Hélène (Directeur de thèse / thesis advisor)

Université de Montpellier. Faculté de médecine (2015-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : Étude du ressenti et de la connaissance de l’ostéoporose fracturaire / Sofiane Seghir ; sous la direction du Dr Hélène Che / Montpellier : Université de Montpellier , 2017

Résumé / Abstract : Introduction : nous avons étudié le ressenti et la connaissance de l’ostéoporose fracturaire. Méthode : étude qualitative par entretiens semi-dirigés chez 9 patientes atteintes d’ostéoporose fracturaire regroupées en fonction du site de fracture (ESF, vertèbre, poignet). Résultats : la maladie induit des douleurs mécaniques avec une composante positionnelle dans les groupes ESF et vertèbre, qui vont induire une perte d’autonomie, une asthénie et des limitations des activités de la vie quotidienne. Les patientes du groupe poignet étaient principalement limitées dans le port de charge. Ces éléments, et la modification de l’image de soi vont induire un sentiment de décrépitude et des peurs concernant le futur, vis-à-vis de la récidive et du handicap. Les patientes vivaient toutes à domicile où elles se sentaient en sécurité. Le ressenti de l’ostéoporose fracturaire réduisait la qualité de vie, surtout dans le groupe vertèbre suivi du groupe poignet et enfin le groupe ESF. La majorité des patientes savaient qu’elles avaient une fragilité osseuse mais d’origine peu connue. La plupart des patientes savaient qu’il fallait un apport calcique quotidien suffisant. Elles déclaraient majoritairement avoir une alimentation équilibrée et variée. Les patientes évoquaient le tabac et l’alcool, le manque et l’excès de poids comme facteurs de risques. Elles pratiquaient majoritairement une activité physique régulière et adaptée sans douleurs au décours. Les informations ont été délivrées principalement par le rhumatologue et le médecin traitant, oralement, sans problèmes de compréhension. Les patientes ne présentaient pas de chutes à répétition mais elles avaient peur de chuter depuis l’évènement fracturaire. Les patientes évoquaient surtout des facteurs mécaniques, l’inattention et la précipitation comme facteurs de risque de chute. Elles savaient comment prendre leurs traitements mais connaissaient peu les effets secondaires. Il n’y avait pas d’inobservance mais des difficultés liées aux modalités de prise. Conclusion : l’évaluation du ressenti de patients avec ostéoporose fracturaire est multiple et important dans la prise en charge de cette maladie et une information supplémentaire semble nécessaire