Ce qui pousse la femme hors-la-loi : de la féminisation de la violence dans ses rapports à la psychanalyse / Manuela Mazzola ; sous la direction de Laurie Laufer

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Freud -- Sigmund -- 1856-1939 -- Critique et interprétation

Lacan -- Jacques -- 1901-1981 -- Critique et interprétation

Passage à l'acte (psychologie)

Sexualité féminine

Procédure pénale -- France

Différences entre sexes (psychologie)

Prisonnières

Psychologie criminelle

Violence féminine

Jouissance (psychanalyse)

Laufer, Laurie (1964-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Hoffmann, Christian (1955-... ; psychanalyste) (Président du jury de soutenance / praeses)

Vives, Jean-Michel (1964-) (Rapporteur de la thèse / thesis reporter)

Askofaré, Sidi (19..-…) (Rapporteur de la thèse / thesis reporter)

David-Ménard, Monique (1947-....) (Membre du jury / opponent)

Cardi, Coline (1978-....) (Membre du jury / opponent)

Vellut, Natacha (Membre du jury / opponent)

Université Sorbonne Paris Cité (2015-2019) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

École doctorale Recherches en psychanalyse et psychopathologie (Paris ; 2001-....) (Ecole doctorale associée à la thèse / doctoral school)

Centre de recherches Psychanalyse, Médecine et Société (Paris ; 2001-....) (Equipe de recherche associée à la thèse / thesis associated research team)

Université Paris Diderot - Paris 7 (1970-2019) (Autre partenaire associé à la thèse / thesis associated third party)

Résumé / Abstract : En principe le droit traite les deux sexes à égalité tandis que les lieux communs mènent la pensée dans les impasses d’une paix portée par les femmes et de guerres portées par les hommes. De tout temps, la part de criminalité féminine est restée moindre que celle des hommes. Depuis des analyses croisées d’historiens, juristes, criminologues, sociologues, et psychologues, les chercheurs mobilisent des sources abondantes et multiples qui nous donnent à voir la complexité des représentations des femmes criminelles, construites et sédimentées depuis plus de vingt siècles. Aujourd’hui, l’augmentation des infractions féminines constitue un nouveau champ de recherches interdisciplinaires. Mieux interroger le malaise dans la civilisation d’une tendance actuelle à la violence féminine c’est rouvrir la boite à Pandore par ce thème ancestral de la femme criminelle. Sous cette empreinte féminine qui caractérise notre monde actuel, cette thèse nous engage sur les chemins d’une recherche en psychanalyse dans ses rapports au passage à l’acte depuis une pratique clinique en milieu carcéral. Position féminine n’étant pas à confondre avec la jouissance féminine, qu’est-ce que cette touche du réel du hors-la-loi vient-elle nous enseigner ? Devant l’échec du fantasme, les violences ne cessent pas d’échapper à la machine signifiante. A partir du développement de l’enseignement freudien et orientés par cette logique non œdipienne introduite par la théorie des jouissances lacanienne, nous interrogerons la mise en acte comme court-circuit de la réalité inconsciente.

Résumé / Abstract : On principle, right treats equally the two sexes while servants domains lead thought in apeace’s deadlock brought by the women and wars brought by the men. Feminine crime hasalways remains minor towards mens. Since crossed analysis from historicians, jurists,criminologists, sociologists and psychologists, groups of researchers mobilize abundant andmultiple sources that reveals the complexity of criminal women’s representations built andsedimented for centuries. Today feminine’s infractions rise forms a new field ofinterdisciplinary research. Better questionning civilization and its discontents on the currenttrend towards feminine violence consists in reopening the Pandora box by this ancestral themeof criminal woman. Under this feminine print which characterises our current world thisthesis initiate us in the path of psychoanalysis researches in its reports with the acting outfrom a clinical practice in prison environment. Feminine’s position is not to be confused withthe feminine jouissance, what this touch of the real from the out-law comes to teach us ?Before failure of the phantasm, both in neurosis and psychosis, violences never ceased toescape (the chain of signifier ou the signifier machine). From the enlightement of freudian’steaching and direct by this non oedipal’s logic introduced by the theory of Lacanianjouissance, we question the violent enactment as a short-circuit of unconscious reality