Approche quantitative des freins perçus par les médecins généralistes pour se faire aider par une structure dédiée en situation de burn out / Charles Métais ; [sous la direction de] François Birault

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Médecins généralistes

Épuisement professionnel

Classification Dewey : 610

Birault, François (Directeur de thèse / thesis advisor)

Jaafari, Nematollah (Président du jury de soutenance / praeses)

Birault, François (Membre du jury / opponent)

Parthenay, Pascal (médecin) (Membre du jury / opponent)

Archambault, Pierrick (médecin) (Membre du jury / opponent)

Université de Poitiers (1896-...) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Université de Poitiers. UFR de médecine et de pharmacie (Autre partenaire associé à la thèse / thesis associated third party)

Résumé / Abstract : Contexte : Plus d'un médecin généraliste sur deux est concerné par le burn out. Des structures de soins spécifiques pour les soignants ont été créées en réponse, mais les médecins les utilisent peu. Les freins des médecins pour se faire soigner sont nombreux et ils jouent un rôle dans cette problématique. Objectif : Recueillir la perception des médecins généralistes à propos des différents freins pour faire appel à une structure d'aide dédiée en situation de burn out. Méthode : Une enquête d'opinion, créée à partir des données de la littérature sur le sujet, a été adressée par mail à des médecins généralistes libéraux en cours d'activité dans 9 départements entre mars et juin 2017. Le questionnaire contenait 16 freins potentiels que les répondants devaient chacun coter sur 10, en se projetant en situation de burn out. Résultats : 637 questionnaires ont été reçus sur les 3167 médecins contactés (taux de participation 20.2%). 73% des répondants se sentaient concernés par le burn out, dont 28% fortement avec un retentissement important sur leur vie. Le frein le plus ressenti était le manque de temps (m=6.14/10, s= 2.60). Les autres freins les plus ressentis étaient la tendance à banaliser ses symptômes (m=5.46, s=2.75) et le conditionnement pour l'invulnérabilité et le contrôle (m=5.11, s=2.88). Le fait de se sentir concerné par le burn out était associé à une cotation significativement supérieure des 16 items (p<0.005). Conclusion : Ces données constituent un apport utile afin de comprendre le point de vue des médecins en situation de burn out et leurs difficultés pour débuter une démarche visant à améliorer leur situation. Des études complémentaires pourraient être intéressantes, notamment en interrogeant les intervenants des structures dédiées sur les freins qu'ils constatent chez les médecins-patients.